– service de presse –
Titre : Défense d’entrer !
Auteurs : Caroline Héroux et Charles-Olivier Larouche
Publication : 2014
Genre : jeunesse, humour
Édition lue : Kennes
Nombre de pages : 258
Statut : lu le 12/04/17
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Synopsis : Lolo, 11 ans, n’aime pas beaucoup écrire (full poche). Écrire, c’est pour les filles comme sa demi-sœur Amélie, qui parle toujours des garçons, et qui cache un journal intime sous son oreiller loooooooser!…
Sauf que, quand Lolo ne peut pas jouer avec ses amis, parce qu’il est (encore) en « pénitence » dans sa chambre, il ne trouve rien d’autre à faire que de raconter sa vie injuste dans son carnet. Pas un journal !
Au cours de l’année scolaire, Lolo multipliera malgré lui les entrées dans ce « carnet », où seront dûment consignés les chicanes de cour d’école, les coups pendables faits à sa sœur, les exploits sportifs, et même les choses qui ne se disent pas (comme cette chaleur qui lui monte aux joues chaque fois qu’il croise Justine).
Critique : Je sais, ce roman est destiné aux garçons et uniquement à eux, mais j’ai eu l’opportunité de le découvrir grâce à mon travail. En effet, je suis libraire au rayon jeunesse et pour mieux conseiller mes clients, j’ai décidé d’ouvrir mes horizons et de me lancer dans une lecture qui ne m’était pas destinée au départ. Je dois dire que j’ai été agréablement surprise par ce « carnet ». Lorsque j’ai vu, dès les premières pages, que la lecture était très graphique (il y a des dessins, des mots en gras, italique, barrés, etc.), je me suis dit que cela risquait de parasiter un peu la compréhension du texte. Eh bien, ce n’est absolument pas le cas ! Au contraire, cela donne l’impression de lire directement le carnet de ce pré-adolescent de onze ans, et c’est ce qui rend ce roman unique et authentique. J’ai beaucoup apprécié le fait que les expressions québécoises soient respectées par l’éditeur et non pas francisées pour rendre le texte plus accessible aux lecteurs. Le lexique, placé à la fin du livre, est amplement suffisant pour tout comprendre et cela nous permet d’apprendre quelques spécificités du français québécois.
De plus, ce carnet permet de se replonger dans ses propres souvenirs et de nous donner le sourire, en se rappelant que, nous aussi, nous sommes passés par cette période pas si évidente que cela. Ce sera définitivement une lecture que je recommanderai aux lecteurs adolescents.