Titre original : Meurtre au dix-huitième trou
Auteur : John-Erich Nielsen
Publication : 2005
Genre : policier
Édition lue : Palémon
Nombre de pages : 221
Statut : lu du 18/06/17 au 20/06/17
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Synopsis : Amanda Nelson est morte… L’Américaine était la maîtresse de Will Tyron Jr, le n°1 mondial de golf. Elle était aussi la fille du général Boyle, le conseiller militaire du dernier Président des États-Unis. Beaucoup de passions autour de cette jeune femme. Trop sans doute : on lui a fracassé le crâne, avant de l’enterrer sous un bunker du parcours de St. Andrews en Écosse…
« Quand je me souviens des débuts de cette affaire, je frémis encore… Je me dis qu’à ce moment-là, j’étais loin d’imaginer que mon enquête allait me conduire des côtes écossaises jusqu’en Géorgie, dans la moiteur du Sud américain, pour s’achever sur une lande irlandaise battue par les vents. Et là, si j’avais pu me douter de ce qui m’attendait… Bon sang ! Mes nerfs allaient être mis à rude épreuve… »
Critique : Meurtre au dix-huitième trou est le premier tome d’une série d’enquêtes dans laquelle Archibald Sweeney est le personnage principal. Ce rouquin barbu, plutôt atypique, est envoyé pour la première fois par son chef pour résoudre un crime. On découvre alors ce protagoniste bien singulier qui nous fait sourire dès les premières pages et annonce la couleur pour le reste de l’intrigue. En effet, sa logique assez particulière et sa complice, Tanta Midge, nous divertissent tout au long du roman et nous font passer un agréable moment de lecture. Ce qui est d’autant plus appréciable, c’est le fait qu’Archie ne se démonte pas face à ses collègues plus expérimentés, ce qui montre sa force de caractère et donne une belle image de la jeunesse.
De plus, l’auteur nous plonge dans l’univers du golf, peu présent à mon goût dans les romans contemporains, ce qui nous permet de nous initier à ce sport et à ses pratiques. Grâce à cela, nous voyageons au Royaume-Uni et aux États-Unis, ce qui est également très intéressant, puisque l’auteur fait bien attention à adapter les lois et les traditions en fonction du pays où se déroule l’action et à créer des personnages typiques de toutes ces nations. On sent qu’il y a un véritable travail de recherches pour en venir à un résultat aussi crédible.
C’est donc une lecture agréable, divertissante, idéale pour passer l’été !
Également de John-Erich Nielsen : Peur sur le volcan + Caviar et nuits blanches + L’étrange sourire de Pamela Dove
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