On attaque le mois de novembre avec un nouveau rendez-vous du dimanche. Cette semaine, nous allons faire plus ample connaissance avec Larème Debbah, que nous avons déjà eu l’occasion de rencontrer grâce à ma lecture d’Une vie après l’autre, son premier roman. Vous pouvez d’ailleurs retrouver ma chronique juste ici.
Pour Larème Debbah, l’écriture et la lecture sont devenues une évidence, un moyen d’évasion, notamment lorsqu’elle se consacre à la littérature feel-good qui lui apporte un certain bien-être. Une vie après l’autre est justement dans cette veine-là, nous délivrant un joli message sur la reconstruction après la perte d’un enfant. Je vous laisse (re)découvrir son synopsis :
Hélène mène une vie calme, bien rangée entre sa fille Pauline et sa boutique.
Un jour, un accident de voiture va bouleverser son quotidien ainsi que sa confiance en elle. Grâce à Damien, le pédiatre de sa fille, elle arrivera à maîtriser sa colère et sa culpabilité qui la poursuivront tout au long du récit.
L’histoire nous guide à travers les épreuves imposées par la perte d’un enfant, et ce tout en sachant qu’il est concevable de prendre le dessus après tel drame.
Une vie après l’autre traite un sujet difficile : la perte d’un enfant et la reconstruction d’une mère. Était-ce important pour toi d’évoquer ce thème dans ton roman ou est-ce la volonté d’écrire un roman feel-good qui t’a poussée à l’aborder ?
Ce roman n’est absolument pas autobiographique mais il est vrai que j’apprécie les histoires qui commencent mal, se terminent bien et laissent un sous-entendu pour une éventuelle suite. Ce qui est le cas pour Une vie après l’autre, mais pas pour l’instant car d’autres projets sont en cours. Et je n’ai aucun tabou par rapport au deuil, la mort ou autres sujets qui peuvent mener à des douleurs que l’on peut ressentir dans certains cas.
Écrire un roman sur le bien-être t’a-t-il été bénéfique ? Est-ce un moyen de connaître à son tour le bonheur ?
De nos jours, nous courons tous après le bonheur et le bien-être sans trop savoir comment faire. Dans mon cas, lire et écrire sont une réelle échappatoire étant donné que je suis atteinte de sclérose en plaque depuis bientôt 10 ans. Et pendant que j’écris, que je prépare la trame d’un roman, je pense à autre chose le temps d’un instant. Donc pour moi, il est vrai que je nage dans le bonheur lorsque je suis derrière mon ordinateur ou devant ma tablette pour lire. Cependant, je le fais à mon rythme, doucement, lentement mais sûrement.
Prévois-tu d’écrire une suite à ce roman pour justement nous faire part de la « vie d’après » d’Hélène ?
Oui, c’est prévu ! J’ai déjà quelques idées qui sont une sorte de suite de Une vie après l’autre. Pour le reste, ce sera une continuité qui doit encore cogiter.
Est-ce un choix de ta part d’être auto-éditée ou plutôt une nécessité pour être lue ?
Au point de départ, je ne connaissais pas cette notion d’auto-édition. C’est une maison d’édition qui a refusé mon livre (pas celui-ci) mais m’a proposé de travailler éventuellement avec Librinova pour m’aider dans cette aventure. Et depuis, j’ai un tout autre regard sur les listes des meilleures ventes de livres. C’est-à-dire que les meilleurs romans ne sont certainement pas ceux en haut de la liste. J’ai appris à connaître des auteurs dont j’apprécie la plume. Par contre, le travail à abattre est énorme et j’ai la chance d’avoir mes enfants et mon mari pour m’aider car la maladie ne m’aurait jamais donné la capacité de chercher des chroniqueurs, des blogueurs et autres. Cependant, je tente de garder le contrôle sur les réseaux sociaux.
Quels sont tes projets pour les mois et années à venir ?
Écrire, lire, écrire, etc. J’aimerais garder un rythme raisonnable : un roman par an. Peut-être des nouvelles de temps en temps en fonction des saisons, comme Noël. Ce que je souhaite aussi, c’est amener les lecteurs à accepter la lecture numérique pour la notion « zéro déchet » (même si je ne suis pas écolo), pour une question de place (ma bibliothèque déborde de partout) et aussi le fait que les gens veulent absolument être connectés (contact, frigo, maison, jardin, voiture, etc.) et lorsqu’on leur parle de lire sur une tablette ou une liseuse, ils crient au scandale ! Ils disent aimer l’odeur du papier qui sort de l’usine. C’est réellement quelque chose qui me dépasse. Cela ne m’empêche pas de lire des livres papiers qui sont dans ma PAL depuis des lustre, mais à l’heure actuelle, je n’achète que sur les plateformes numériques qui ont aussi l’avantage de donner l’occasion de feuilleter les premiers chapitres à son aise. Paradoxalement, j’avoue adorer le visuel d’une belle bibliothèque. Je sais, c’est très contradictoire…
Un très grand merci à Larème Debbah qui a pris le temps de répondre à mes questions. C’était un plaisir de te découvrir autrement que par le biais de ton roman.
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