Il y a déjà un an, je partageais avec vous un bilan pour mes 3 ans de freelancing. Si vous me suivez depuis quelque temps déjà, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai lancé mon activité le 26 octobre 2017 grâce au portage salarial. Après une année difficile d’un point de vue financier, mais très enrichissante d’un point de vue professionnel, j’avais pris la décision d’opter pour le statut de micro-entrepreneur. Ainsi, le 15 octobre 2018, ma micro-entreprise voyait officiellement le jour. Depuis, mon activité n’a jamais cessé d’évoluer, se rapprochant de plus en plus des objectifs que j’avais fixés à moyen terme.
Pour célébrer mes 4 années de freelancing, je vous propose de découvrir mon nouveau bilan annuel.
Le point sur 2020
Comme je vous l’annonçais dans mon bilan des 3 ans de freelancing, j’avais pour ambition de continuer mon ascension, notamment en termes de chiffres d’affaires et de fidélité de mes clients. Toutefois, je n’avais pas compté sur l’arrivée de la crise sanitaire, qui a bousculé plusieurs de mes plans. Après avoir essuyé une baisse de chiffre d’affaires en avril, j’avais, petit à petit, réussi à remonter la pente, en décrochant de nouveaux contrats et en pouvant m’appuyer sur le soutien de mes clients réguliers.
Lorsque j’ai publié mon article fin octobre 2020, j’ai pu vous affirmer que la tendance s’était de nouveau inversée, me permettant de sauver mon année, malgré quelques déconvenues. Effectivement, maintenant que j’ai suffisamment de recul, je peux vous confirmer que la crise n’a pas eu autant d’impact sur mon entreprise que j’aurais pu le craindre. Bien sûr, mes objectifs de croissance n’ont pas été atteints, puisque j’essuie une baisse de 2 327,53€ sur l’année. En revanche, cela ne m’a pas contrainte à mettre la clé sous la porte. Rien que pour cela, je m’estime déjà grandement reconnaissante.
Au-delà du chiffre d’affaires, qui reste une donnée importante pour chaque entrepreneur, l’année 2020 a été riche en enseignements. J’ai notamment appris à mieux me protéger lors de la signature de contrats, mais aussi à davantage imposer mes conditions de travail. J’ai encore des progrès à faire, notamment pour prendre des vacances en toute déconnexion. Néanmoins, je me réjouis de pouvoir m’affirmer toujours un peu plus et de prendre confiance en moi. Cela m’a notamment valu de recevoir le badge Super Malter sur la plateforme de freelancing Malt. Cette distinction a marqué un véritable tournant dans ma carrière, comme je vous l’explique ci-dessous.
2021 : D’ores et déjà ma meilleure année de freelancing
A partir d’août 2020, mon activité a repris du poil de la bête et cette tendance s’est confirmée tout au long de 2021. En effet, comme je vous le disais précédemment, j’ai bénéficié du badge Super Malter. Ce dernier récompense les freelances qui ont atteint 7 500 points sur Malt, notamment grâce au chiffre d’affaires réalisé, à la notation et aux recommandations des clients.
Grâce à cette reconnaissance, couplée à ma stratégie de contenu sur mon blog et LinkedIn, j’ai vu mon nombre de demandes de devis exploser et mon planning se remplir très rapidement. C’est bien simple, mise à part la petite baisse d’activité d’avril, comme cela est le cas chaque année, mon carnet de commandes est au complet chaque mois. Pour la première année, j’ai été dans l’obligation de retarder, voire de refuser certaines prestations. Moi qui pensais que ce serait un plaisir de pouvoir choisir les clients avec lesquels je souhaitais collaborer, je me suis finalement retrouvée à devoir dire « non » à des entreprises qui correspondaient parfaitement à mes centres d’intérêt et à mes valeurs. Depuis juillet, j’ai même dû me mettre en indisponible sur Malt, car je n’étais plus en mesure de faire face à l’afflux de prospects. Alors que la crise sanitaire, économique et sociale est toujours en cours, je dois reconnaître que je suis très agréablement surprise par l’évolution de mon entreprise. D’après mes projections, il semblerait même que je dépasse cette année les objectifs les plus hauts que je m’étais fixés :
– multiplier par deux mon chiffre d’affaires : à l’heure où je publie cet article, j’ai quasiment déjà multiplié par deux mon chiffre d’affaires entre 2020 et 2021 (je prends en compte ce qui a déjà été payé, mais aussi les factures en attente de paiement). Cette hausse marque officiellement cette année comme étant la meilleure, financièrement parlant, depuis la création de mon entreprise en 2017 ;
– travailler sur le long terme avec mes clients : bien que j’aie eu des clients pour plusieurs mois assez rapidement après le début de mon activité, mes missions étaient ponctuelles, pour la majorité. A présent, je travaille presque exclusivement pour des clients réguliers, avec lesquels j’évolue depuis plusieurs mois, voire années pour certains. Cela me permet d’avoir une meilleure visibilité sur l’avenir, mais aussi d’organiser plus facilement mon emploi du temps, afin de garder des blocs de temps pour des projets ponctuels ou de dernière minute ;
– trouver un meilleur équilibre pro/perso : même si certains mois sont très chargés et certains projets exercent une forte pression sur moi, j’ai réussi à mettre en place des limites. Ces dernières contribuent à mon équilibre pro/perso. Par exemple, j’ai désinstallé toutes les applications relatives au travail sur mon téléphone. Ainsi, je ne suis pas tentée de les consulter le soir, le week-end ou pendant mes vacances. De même, j’essaye de m’accorder davantage de jours de repos. J’ai encore des progrès à faire de ce côté-là, mais tout se met en place petit à petit.
Et maintenant ?
Depuis le 1er octobre, je ne bénéficie plus de l’ACRE. Ainsi, mes charges sont désormais au taux plein, ce qui a une incidence directe sur mon chiffre d’affaires. Ayant anticipé ce changement, en augmentant progressivement mes tarifs, cela ne devrait pas avoir d’impact trop important sur le long terme.
Concernant mes prestations, je compte bien continuer la rédaction web, en donnant toujours plus la priorité à des thèmes qui me correspondent véritablement. Sans me spécialiser, car j’apprécie de pouvoir parler voyage le matin et marketing l’après-midi, par exemple, j’aimerais n’avoir que des contrats qui sont en lien avec mes valeurs et mes centres d’intérêt.
Enfin, je me souhaite d’avoir une année aussi riche en surprises et en émotions que celle qui vient de s’écouler. Célébrer les petites comme les grandes victoires me rappelle, à chaque fois, que j’ai bien fait de me lancer en 2017 !
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