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Comment utiliser Internet de façon responsable ?

A l’heure où chaque petit geste a son importance dans la préservation de notre belle planète, savoir utiliser Internet de façon éco-responsable devient une nécessité. Effectivement, si le télétravail peut limiter les émissions de CO2 dus aux trajets domicile-entreprise, le recours aux appareils numériques et à la connexion internet contribue lui aussi au réchauffement climatique, renforçant alors les conséquences désastreuses que nous pouvons d’ores et déjà constater au quotidien.
Dans cet article, je vous présente 5 astuces pour réduire significativement votre impact, sans pour autant mettre en péril vos activités, notamment si vous travaillez dans l’informatique.

Optimiser ses requêtes

Chaque heure, ce sont plusieurs dizaines de millions de requêtes qui sont effectuées sur les moteurs de recherche. Entre l’ouverture de la page d’accueil, l’envoi de la requête, le téléchargement des pages de résultats et celui du site visité, les échanges de données sont particulièrement nombreux et nécessitent de l’énergie. Optimiser ses requêtes devient alors une étape cruciale pour limiter son impact sur l’environnement.
Plusieurs pratiques peuvent être cumulées pour rendre votre recherche la plus éco-responsable possible :
– taper directement l’adresse du site dans la barre de recherche ;
– enregistrer vos sites les plus visités dans les favoris ;
– utiliser votre historique de recherche ;
– choisir consciencieusement vos mots-clés ;
– privilégier la « recherche avancée » ;
– avoir recours à un moteur de recherche écologique, comme Ecosia ou Lilo.

Repenser le visionnage des vidéos

Selon plusieurs études réalisées sur les flux mondiaux, la lecture de vidéos représenterait à elle seule 60 % des usages. Les 40 % restants se partageraient entre le streaming télé, la vidéo en direct, la vidéo-surveillance, la consultation de sites internet, l’échange de données et les jeux. Ainsi, le visionnage de vidéos en ligne serait responsable de 20 % du total des émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique, soit près de 1 % des émissions mondiales.
Pour limiter votre participation à cette pollution, vous pouvez d’ores et déjà désactiver la lecture automatique des vidéos. Cela concerne notamment votre utilisation des réseaux sociaux, mais cela peut également être le cas des publicités sur les sites internet que vous consultez.
Afin de renforcer les effets de votre démarche, vous pouvez aussi opter pour la basse définition des vidéos. Le visionnage consommera alors moins de bande passante, sans impacter la qualité de l’image. Cela peut être appliqué à la VOD, à votre smartphone ou encore à votre tablette.
Si vous aimez regarder des films ou des séries, essayez de privilégier au maximum les supports physiques, comme les DVD, ou la télévision. Les enregistrements demandent effectivement moins d’énergie que le visionnage en ligne.
En ce qui concerne la musique, ne l’accompagnez pas systématiquement des clips vidéo. Donnez la priorité aux audios, notamment par l’intermédiaire des CD ou de la radio.
Enfin, dans votre vie personnelle comme professionnelle, interrogez-vous sur la nécessité d’utiliser la visioconférence plutôt que l’appel téléphonique.

A lire également : Pourquoi je privilégie le mail pour mes échanges professionnels

Trier régulièrement ses mails

Le stockage de mails, en plus de prendre de la place dans votre boîte de réception, demande beaucoup d’énergie. Il est estimé que supprimer 30 mails reviendrait à économiser l’équivalent de la consommation d’une ampoule allumée pendant une journée. En éliminant plusieurs dizaines de mails que vous ne lirez plus jamais, vous contribuez donc, à votre échelle, à la préservation de la planète.
Pour faciliter votre travail, il est également recommandé de vous désinscrire de toutes les newsletters dont vous n’avez plus l’utilité. Non seulement cela vous évite d’avoir à supprimer une quantité importante de nouveaux messages, mais vous évitez également l’utilisation d’énergie pour leur envoi.
Afin d’éviter toute nouvelle inscription indésirable, lisez bien les conditions mises à votre disposition lorsque vous visitez un site internet ou créez un compte sur des commerces en ligne.

Limiter les données envoyées ou stockées

Les messages, documents, photos ou vidéos envoyés ou postés sur les réseaux sociaux nécessitent l’utilisation de multiples data centers. De même, en stockant tous ces éléments sur le Cloud, vous contribuez à la surconsommation d’énergie. En effet, les data centers représentent à eux seuls 1 % de la consommation électrique mondiale.
Pour y remédier, de bonnes pratiques peuvent être adoptées au quotidien :
limiter l’envoi de données aux échanges vraiment utiles ;
faire régulièrement le tri dans ses publications et les données stockées ;
stocker ses documents localement, sur un ordinateur, un disque dur externe ou encore une clé USB.
Afin d’aller plus loin encore dans votre démarche, d’autres astuces peuvent être suivies, telles que :
fermer les onglets de votre navigateur dès que vous n’en avez plus besoin, pour éviter leur actualisation constante ;
vider régulièrement le « cache » ;
supprimer les cookies ;
supprimer votre historique de navigation.

Opter pour la connexion filaire

Enfin, il est important de prendre conscience que tous les modes de connexion n’ont pas le même impact sur l’environnement. Celui de la 4G, par exemple, est bien plus important que celui du WiFi. Ainsi, lorsque vous devez vous connecter à Internet, il est encouragé d’avoir recours aux modes de connexion dans l’ordre suivant : filaire, WiFi, 4G et 5G.
Lorsque vous utilisez votre smartphone ou votre tablette, évitez d’effectuer des mises à jour avec votre 4G ou votre 5G. Privilégiez la connexion en WiFi pour les accomplir.
Pensez également à désactiver les fonctions GPS, Bluetooth et WiFi dès lors que vous n’en avez plus l’utilité. Cela évite, une nouvelle fois, de consommer de l’énergie pour rien.

En définitive, il est tout à fait possible d’adopter de petits gestes au quotidien, dans le but de réduire drastiquement votre impact sur l’environnement. Utiliser Internet de façon éco-responsable est une démarche essentielle, d’autant plus lorsque l’on sait que le numérique est l’un des facteurs les plus importants du réchauffement climatique. Les nouvelles technologies étant en développement constant, maîtriser leur utilisation reste une problématique majeure pour faire face aux enjeux écologiques, mais cela n’est pas impossible. Si chacun s’y met à l’échelle mondiale, les résultats obtenus peuvent être particulièrement importants.

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