
Titre : Un été italien
Autrice : Rebecca Serle
Publication : 2023
Genre : contemporain
Édition lue : France Loisirs
Nombre de pages : 313
Statut : lu du 03/07/24 au 05/07/24
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Synopsis : Depuis la mort de sa mère, Katy est inconsolable. Pour elle, Carol était plus qu’une mère, c’était sa meilleure amie, sa confidente, son guide en toutes circonstances. Toutes deux devaient bientôt s’envoler pour Positano, que Carol avait visité peu de temps avant de rencontrer le père de Katy. Un voyage de rêve que la jeune femme se résout à faire seule. A peine a-t-elle posé un pied en Italie, qu’elle tombe sous le charme de la côte amalfitaine. Tout n’est que paysages somptueux, douceur de vivre et nourriture savoureuse. Un jour sur la plage, Katy croise une femme jeune, bronzée et souriante. Aucun doute possible, il s’agit de Carol. Sans chercher à comprendre cet étrange miracle, Katy saisit cette chance unique : apprendre à connaître Carol et surtout la femme qu’elle était avant de devenir sa mère.
Chronique : J’ai découvert la plume de Rebecca Serle en 2023, en lisant son roman Dans cinq ans. Je me souviens avoir adoré cette histoire et avoir eu envie de plonger dans un autre de ses récits dès que l’occasion se présenterait. Ainsi, lorsque Un été italien a été ajouté au catalogue de France Loisirs, je n’ai pas hésité une seconde avant de le commander. En revanche, j’ai patienté quelques mois pour le découvrir, voulant attendre l’arrivée des beaux jours pour profiter pleinement de l’atmosphère qui s’offrait à moi.
Dès les premières pages, j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Katy. Le fait qu’elle ait le même âge que moi et qu’elle entretienne une relation fusionnelle avec sa mère, comme cela est mon cas, a certainement facilité mon attachement à elle. Et même si certains passages m’ont moins convaincue que d’autres, j’ai aimé suivre son évolution et sa reconstruction, qui semblait pourtant difficile au départ.
Côté personnages, j’ai également pris plaisir à faire connaissance avec Carol, et ce, quelle que soit l’époque. Qu’elle apparaisse dans les souvenirs de sa fille Katy ou en tant que trentenaire en Italie, ces deux versions ont su me donner envie d’en apprendre davantage sur elle. J’ai d’ailleurs été touchée par les différents messages qui ont été transmis à travers cette femme. Bien que Carol ne soit finalement qu’un personnage secondaire, elle est, selon moi, la clé même de l’intrigue et de la morale de cette histoire.
Comme toujours, j’ai adoré partir à la découverte de l’Italie. La côte amalfitaine ne m’est pas inconnue en littérature, puisqu’elle est bien présente dans les romans de Serena Giuliano. Toutefois, l’autrice a su apporter sa propre vision des paysages et de la culture italienne, me faisant voyager sans que je ne bouge de chez moi. Rebecca Serle a effectivement ce don d’être précise dans ses descriptions, éveillant ainsi tous nos sens comme si nous étions aux côtés des protagonistes.
Enfin, au niveau de l’intrigue, j’ai souvent été émue. Je n’ai pas pleuré, mais les larmes n’étaient jamais très loin. En même temps, j’ai trouvé ce roman solaire. Il m’a fait du bien, en m’apportant de la douceur et du réconfort, alors que le contexte n’est pas des plus joyeux.
En définitive, Un été italien est un livre que j’ai apprécié découvrir. Même si cela n’a pas été un coup de cœur comme Dans cinq ans, je suis contente de l’avoir lu. Cela me donne encore plus envie de suivre les nouvelles publications de l’autrice.
Egalement de Rebecca Serle : Dans cinq ans
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