La maison aux sortilèges – Emilia Hart

Titre : La maison aux sortilèges
Autrice : Emilia Hart
Publication : 2023
Genre : fiction historique, saga familiale
Édition lue : Les Escales
Nombre de pages : 431
Statut : lu du 14/09/24 au 18/09/24
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Synopsis : Trois femmes extraordinaires séparées par quatre siècles.
Un roman captivant sur la puissance des femmes et le pouvoir de la nature.
2019. Kate fuit Londres pour se réfugier dans une maison délabrée dont elle a hérité. Avec son lierre dégringolant et son jardin envahi par les mauvaises herbes, ce havre de paix la protège de son compagnon violent. Kate sent toutefois qu’un secret s’y tapit…
1942. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet est cloîtrée dans le grand domaine familial, étouffée par les conventions sociales. Elle vit avec le souvenir de sa mère, dont il ne lui reste qu’un mystérieux médaillon et une inscription étrange sur le mur de sa chambre.
1619. Altha connaît les secrets des plantes, savoir ancestral transmis de mère en fille. Nombreux sont les villageois à venir lui demander de l’aide. Pourtant, quand un fermier meurt piétiné par son troupeau, tous la pointent du doigt et l’accusent de sorcellerie.

Chronique : J’ai découvert La maison aux sortilèges d’Emilia Hart grâce à France Loisirs. Effectivement, cela fait un petit moment déjà que je le vois dans les catalogues et sur le site Internet de l’enseigne. La couverture et le résumé de la quatrième de couverture ont immédiatement attiré mon attention et je savais que, tôt ou tard, je finirais par le lire. Finalement, je l’ai emprunté à la bibliothèque, puisqu’il était disponible à ce moment-là.
Si les premières pages m’ont un peu inquiétée, le sujet des violences conjugales étant mis en avant (pour rappel, c’est un thème avec lequel j’ai beaucoup de mal en littérature, car il me prend trop aux tripes), j’ai rapidement compris qu’il contribuait uniquement à la mise en place de l’intrigue. Ainsi, j’ai pu apprécier ma lecture à sa juste valeur, sans trop de crainte d’être confrontée à des scènes qui me mettraient mal à l’aise.
Côté intrigue et personnages, j’ai été complètement emportée. J’ai, en particulier, beaucoup aimé la structure du récit. Le fait qu’on suive trois femmes en parallèle, issues d’époques différentes mais intimement liées, apporte énormément de profondeur à l’histoire. Si les trois points de vue sont intéressants à découvrir, je dois reconnaître que j’ai eu une petite préférence pour Violet, puis pour Altha. Leur évolution et les épreuves auxquelles elles ont dû faire face ont davantage su m’émouvoir. De ce fait, j’étais pressée de les retrouver, chapitre après chapitre, pour connaître la suite de leurs aventures. J’ai été agréablement surprise par bon nombres de révélations et retournements de situation. L’autrice, Emilia Hart, parvient à doser le nombre d’informations qu’elle partage avec ses lecteurs, dans l’objectif de maintenir comme il se doit le suspense tout au long du roman. Elle nous apporte aussi un dénouement qui, à mes yeux, est celui que nous espérons. Personnellement, j’ai été conquise par cette fin, qui lève le voile sur mes multiples questions qui étaient restées en suspens.
Niveau écriture, je ne peux que juger la traduction, l’ayant lu en français. Toutefois, j’ai apprécié les descriptions des lieux et de l’atmosphère générale. Elles contribuent fortement à plonger les lecteurs dans l’univers de ce roman, nous donnant parfois l’impression de vivre les mêmes actions que les protagonistes. Tous nos sens sont mis à contribution, même ceux qui n’ont pourtant pas grand-chose à voir avec la littérature. Rien que pour cela, j’estime que c’est une réussite !
En définitive, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir La maison aux sortilèges. Si vous aimez assortir vos lectures à la saison, celle-ci sera idéale pour l’automne !