Le 18 septembre 2024, mon premier roman, Un été pour renaître, est sorti. Si j’assure sa promotion depuis cette date, ce n’est pas le seul projet littéraire sur lequel je travaille. J’ai effectivement écrit un deuxième livre, dans un tout autre registre. Je vous en dis plus dans ce nouvel article de blog.
Là où tout a commencé…
Après de longues semaines de réflexion, durant lesquelles mes nouveaux personnages ont pris de plus en plus de place dans ma tête, j’ai commencé l’écriture de mon deuxième roman le 1er mai 2024. Oui, je me suis lancée dans un nouveau projet avant même de publier le premier. Il faut croire que j’aime les défis…
En réalité, les protagonistes principaux se sont invités chez moi pendant l’écriture d’Un été pour renaître. Si j’ai su les tenir à distance pendant quelque temps, je savais déjà, début 2024, que je leur donnerais la parole très prochainement.
La définition de l’univers
J’ai immédiatement su que ce nouveau livre s’inscrirait dans le genre de la romance. C’est le cas pour plusieurs raisons :
– j’avais envie d’aborder la question de l’asexualité, qui est encore trop peu mise en avant en littérature ;
– je voulais plonger au cœur des sentiments amoureux et jouer avec la palette d’émotions qu’ils peuvent générer ;
– je ressentais le besoin d’écrire une histoire d’amour que j’aurais aimé découvrir en tant que lectrice.
Les personnages
Dans cette romance, nous suivons deux personnages principaux : Ambre et Daphné. Ces deux femmes ont des parcours de vie très différents. L’une a grandi dans une famille nombreuse, rythmée par les prophéties de la mère et un cadre très souple. L’autre a été élevée par des parents stricts, qui l’ont poussée à révéler tout son potentiel dès son plus jeune âge. L’art a été sa bouée de sauvetage à de multiples reprises.
Tout semblait les séparer et pourtant…
Où en suis-je dans le processus d’édition ?
Le 17 décembre 2024, j’ai mis un point final au premier jet. Cela signifie que j’ai écrit tous les chapitres que j’avais définis dans mon plan. Cependant, il ne s’agit pas de la version définitive de l’histoire.
Après une pause bien méritée pendant les fêtes de fin d’année et en janvier, j’ai repris mon manuscrit. Du 3 février au 13 mars, je me suis consacrée à la première phase de réécriture. Elle consistait à relire mon manuscrit comme si j’étais une lectrice lambda et à pointer les éléments qui clochent. Cette étape m’a permis de prendre des décisions définitives au sujet de mes personnages, des lieux d’intrigue et du récit en lui-même. J’ai aussi pu vérifier la cohérence de la chronologie et l’ajuster, quand cela était nécessaire.
Du 17 mars au 8 avril, je me suis lancée dans la seconde phase de réécriture. Cette fois-ci, j’ai repris les chapitres un à un et modulé mon texte, dans l’objectif qu’il devienne la version finale du roman (avant corrections, bien sûr). Je n’ai eu aucune pitié pour certains passages, qui ont été drastiquement modifiés, voire supprimés. J’ai fait des recherches de vocabulaire, pour éviter les répétitions ou préciser ma pensée. Bref, j’ai mis les mains dans le cambouis pour que cette histoire soit exactement comme je l’avais imaginée. À raison de trois chapitres par jour en moyenne, du lundi au jeudi, je n’ai pas chômé, mais quel plaisir de façonner un premier jet pour qu’il devienne un roman abouti !
J’attaque à présent la phase de relecture, avant d’envoyer mon texte à ma correctrice. Mon but est d’éliminer le plus possible de fautes d’orthographe, de conjugaison ou encore de syntaxe. Il se peut, également, que je modifie encore quelques tournures de phrases pour les alléger. Cette relecture sert, avant tout, à valider le récit pour que le travail éditorial puisse vraiment commencer. En effet, dès que mon livre reviendra de chez ma correctrice, il partira chez le maquettiste pour la mise en page. En parallèle, je contacterai le graphiste pour créer la couverture.
Il me reste encore plusieurs étapes à franchir avant la publication, mais les choses se précisent de plus en plus !