
Titre : Fragil(e)s – Entre deux horizons
Autrice : Bénédicte Bizet
Publication : 2025
Genre : roman contemporain
Édition lue : MVO Éditions
Nombre de pages : 641
Statut : lu du 15/07/25 au 26/07/25
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Synopsis : Entre deux horizons est une œuvre romancée, mais profondément ancrée dans la réalité.
À travers l’histoire de Julie, le roman explore les choix impossibles, les dilemmes moraux et les remises en question que la vie impose parfois.
Premier volet de la trilogie Fragil(e)s, ce récit est une quête d’émancipation, un écho des réflexions de l’auteure sur la fragilité et la force humaines.
Avec cette œuvre, l’auteure souhaite offrir aux lecteurs un récit sincère, intense et universel, qui questionne les normes et invite à regarder la vie avec plus de nuances.
Chronique : Grâce à ma collaboration avec Bénédicte Bizet, j’ai pu découvrir le premier tome de la trilogie Fragil(e)s un mois avant sa parution. Dès que l’autrice m’a présenté son roman par mail, j’ai su que cette histoire pourrait me plaire et faire écho auprès des lecteurs et lectrices qui suivent mon blog.
En effet, les sujets abordés sont à la fois d’actualité et universels. Ils nous poussent à nous remettre en question personnellement et à regarder le quotidien des autres avec plus de bienveillance et de sensibilité. Tout au long du récit, l’autrice met l’accent sur les émotions que nous pouvons tous ressentir à un moment ou à un autre de notre vie. J’ai particulièrement apprécié le fait que tout ne soit pas noir ou blanc, mais qu’il y ait, au contraire, tout un tas de nuances qui symbolisent les hauts et les bas que chaque personne est amenée à rencontrer. Bénédicte Bizet nous montre ainsi que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais qu’il est toujours possible de trouver du positif, même dans les moments qui nous semblent les plus sombres. Ce roman dépeint parfaitement toute la complexité de l’être humain, qui est à la fois fort et vulnérable.
J’ai également aimé la structure de l’histoire. Les chapitres ne suivent pas une chronologie standard, mais alternent entre passé, présent et futur. Si, au départ, il peut être difficile de savoir où se situe l’intrigue principale, les pièces du puzzle s’assemblent petit à petit et dévoilent toute l’ampleur du tumulte dans lequel est plongée Julie, la narratrice. Ces bonds dans le temps apportent aussi beaucoup de suspense, rendant la lecture addictive. Ce roman a beau compter 641 pages, je trouve qu’il se lit très vite et facilement. Cela vient du fait que les chapitres sont relativement courts et qu’il y a sans cesse des retournements de situation qui relancent le rythme.
Côté personnages, il y en a pour tous les goûts. Bénédicte Bizet est parvenue à présenter des protagonistes aux caractères différents et aux parcours de vie parfois opposés. Cette large palette offre beaucoup de profondeur au récit et permet à chaque lecteur de s’identifier, d’une manière ou d’une autre. Je dois reconnaître que certains comportements m’ont parfois énervée ou révoltée. Je me suis surprise à râler devant ma liseuse, comme si je pouvais avoir un quelconque impact sur le destin des personnages. À d’autres moments, j’ai été profondément touchée par les révélations ou les difficultés auxquelles ces protagonistes sont confrontés. Dans un cas comme dans l’autre, l’autrice a réussi à ne pas me laisser indifférente et c’est, à mes yeux, tout ce qui importe en littérature.
Enfin, j’ai trouvé la plume de l’autrice très agréable. Le récit se lit facilement et les pages défilent sans que nous nous en rendions compte. Je suis désormais curieuse de savoir si les deuxième et troisième tomes suivront la nouvelle vie de Julie ou s’ils nous présenteront des personnages inédits.
En définitive, j’ai pris plaisir à découvrir Fragil(e)s – Entre deux horizons. C’est une histoire poignante, qui met en lumière toute la complexité des relations humaines et le poids des conventions sociales. Si vous aimez les romans qui dépeignent la vie quotidienne et abordent des sujets d’actualité, je vous recommande vivement celui-ci.
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