
Titre : Au-delà de la vérité
Auteure : Lucy Clarke
Publication : 2012
Genre : littérature contemporaine
Édition lue : France Loisirs
Nombre de pages : 432
Statut : lu du 22/01/21 au 28/01/21
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Synopsis : Peut-on imaginer deux sœurs plus différentes que Katie et Mia ? La première est aussi blonde, brillante et posée que la seconde est brune, émotive et bohème. Pourtant quand Katie apprend la mort de sa petite sœur en voyage pour un tour du monde, elle ne peut croire à la thèse du suicide. Le carnet de voyage de Mia en poche, elle part à la recherche de la vérité. De page en page, de pays en pays, de secrets en révélations, le mystère va s’éclaircir.
De la Californie à l’Australie, en passant par Bali, l’exotisme se teinte d’émotion et de suspense grâce à deux héroïnes sensibles et attachantes.
Critique : Cela faisait plusieurs années que j’avais ce livre dans ma bibliothèque, sans que je ressente véritablement l’envie de le découvrir. C’est pour cela que je ne lui ai pas donné sa chance auparavant. Pourtant, il me semble me souvenir que ma sœur l’avait apprécié, c’était d’ailleurs pour cela qu’elle me l’avait ensuite donné. Toujours est-il que j’ai finalement décidé de terminer le mois de janvier avec ce roman et j’en suis plus que ravie.
Effectivement, dès les premiers chapitres, j’ai été emportée par le récit de Lucy Clarke. En tant que lecteurs, nous sommes emportés par l’alternance des points de vue de Katie et Mia. Ce choix narratif donne beaucoup de rythme à l’histoire et joue un rôle dans le développement du suspense. C’est bien simple : nous nous retrouvons à enchaîner les chapitres sans que nous nous en rendions compte. Que ce soit avec Katie ou Mia, il y a toujours un nouvel élément qui éveille notre curiosité et nous pousse à lire quelques pages supplémentaires. Pour en arriver là, l’auteure a pris soin de travailler ses effets, révélant les informations au compte-gouttes. Certains détails sont dévoilés au fur et à mesure, mais ce n’est qu’à la toute fin de l’histoire que nous prenons conscience de leur importance. Le twist final permet au roman de se terminer en apothéose, confirmant la bonne impression que nous pouvions en avoir depuis les premières pages.
Côté personnages, j’ai aimé apprendre à connaître ces sœurs à la relation compliquée. L’auteure est parvenue à mettre en scène toute la complexité d’un tel lien familial, à savoir qu’il peut facilement basculer de l’amour à la haine, et vice-versa. Cela renforce l’intrigue principale et donne encore plus de relief à la quête de Katie.
Pour compléter ce premier duo, Lucy Clarke a créé comme un effet miroir avec deux frères. J’ai trouvé cela très intéressant, puisque cela permet aussi de mettre en avant les différences qu’il peut exister entre une relation sororale et une relation fraternelle. A mes yeux, cela est apparu comme une sous-intrigue, mais elle a été aussi intéressante que la principale.
Concernant l’écriture de Lucy Clarke, j’ai été également convaincue. Bien qu’il s’agisse d’une traduction du texte original, j’ai pu déceler le style de l’auteure et je l’ai beaucoup apprécié. Il y a une certaine fluidité dans sa façon d’écrire, mais aussi énormément de justesse pour décrire les émotions des personnages ou les lieux qu’ils fréquentent.
Pour conclure, Au-delà de la vérité est un roman très intéressant à découvrir. Même si l’intrigue est parfois difficile, en raison des thèmes qui y sont abordés, l’histoire est agréable et addictive. Je me suis véritablement prise au jeu de l’enquête aux côtés de Katie et Finn. Si, vous aussi, vous aimez les sagas familiales, mêlées aux codes des romans policiers, vous prendrez plaisir à découvrir le roman de Lucy Clarke.
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