Du 8 mars au 2 avril, l’opération Livres en Live débarque chez Cultura. Pour l’occasion, de nombreux auteurs viennent à la rencontre des lecteurs et dédicacer leurs œuvres. Ce 17 mars, c’est Sire Cédric qui nous a fait l’honneur de sa présence. Originaire de Toulouse, l’écrivain, qui a su se faire une place parmi les auteurs de thrillers français, a pris le temps de répondre à quelques-unes de mes questions.
Il y a maintenant une dizaine de jours, ma collègue libraire Muriel m’a conseillé de lire La Mort en tête afin de préparer ma rencontre et mon interview avec Sire Cédric. Sans perdre de temps, je me lance dans cette lecture addictive et ne peux plus lâcher le roman en question. Les pages défilent à une vitesse folle et j’enchaîne les chapitres, ne pouvant me résoudre à remettre à plus tard mes sessions lecture. Cependant, même quand je ne lis pas, il m’est impossible de ne pas essayer de deviner la suite de l’histoire et surtout la destinée d’Eva et Alexandre. Ce roman est si captivant et les personnages attachants ou détestables, tout dépend de qui il s’agit, qu’il me tardait de pouvoir rencontrer Sire Cédric afin de mettre un visage sur ce pseudonyme mystérieux et comprendre d’où lui viennent toutes ces idées. Ce jour fatidique est finalement arrivé. Retour sur cette rencontre particulièrement agréable et marquante.

– D’où vient votre pseudonyme « Sire Cédric » ?
Il date de mon adolescence. Je lisais beaucoup d’auteurs romantiques tels que Lord Byron ou le Marquis de Sade et ce sont mes amis qui m’ont surnommé comme cela. Lorsque j’ai publié mes premiers écrits, l’éditeur m’a demandé si j’avais un nom de plume. J’ai donné ce pseudonyme et c’est ainsi que je suis officiellement devenu Sire Cédric.
– Qu’est-ce qui vous attire dans l’écriture de thrillers ?
En tant que lecteur, j’aime ressentir des émotions et des sensations fortes. Ayant un amour profond pour les histoires d’horreur, c’est le genre littéraire qui me permet le plus d’allier les deux. J’ai toujours aimé raconter ce type d’histoires ainsi qu’écrire, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le thriller. Cependant, je ne m’interdis rien. Tous mes romans sont différents les uns des autres et je ne souhaite pas être associé qu’à un seul genre. Je ne veux pas être enfermé dans un style particulier et me donne la possibilité de faire selon mes envies et mon inspiration du moment.

– D’où vous vient l’inspiration pour créer des personnages aussi perturbés que perturbants et des intrigues si captivantes ?
J’ai une imagination fertile. Je me perds facilement dans mes pensées et en les associant à des faits divers, à des discussions que j’ai eues avec mes proches, les lecteurs ou d’autres personnes et à des lieux que j’ai visités, je parviens à créer une scène, puis des personnages et une intrigue. Je puise beaucoup d’idées dans mon quotidien et dans mes rencontres, notamment avec les lecteurs qui ont parfois une histoire ou un métier singuliers, idéaux pour alimenter mes ressources. Je suis très curieux de nature. J’aime découvrir des métiers, des détails historiques et m’intéresse à tout ce qui peut m’être utile pour mes histoires. Quant aux lieux cités dans mes romans, ils existent vraiment et je fais en sorte de rester fidèle aux détails pour rendre les scènes toujours plus réalistes. L’écriture est avant tout une activité ludique pour moi, j’ai besoin de prendre du plaisir pour m’assurer que les lecteurs seront eux aussi divertis en me lisant.
– Dans la trilogie qui met en scène Eva Svärta et Alexandre Vauvert, vous mêlez enquête policière et fantastique. Souhaiteriez-vous écrire un roman purement fantastique ?
Pourquoi pas, mais je ne cherche pas à écrire un genre plus qu’un autre lorsque je crée une intrigue. Je veux écrire une histoire passionnante, c’est elle qui va définir le genre littéraire et pas l’inverse. Je peux très bien écrire un roman avec une part de fantastique et un autre qui sera purement réel. Encore une fois, je ne veux pas m’enfermer dans un style d’écriture et fais en fonction de mon inspiration. Comme je le disais, mes romans ne se ressemblent pas. J’essaye d’innover à chaque fois et de surprendre le lecteur avec chacune de mes intrigues. Je cherche à réussir à provoquer des sensations fortes aux lecteurs, à faire en sorte qu’ils ne puissent plus lâcher leur livre. J’écris avant tout le roman que j’aimerais découvrir en tant que lecteur, peu importe le genre auquel il pourrait être relié.

– L’écriture a-t-elle toujours fait partie de votre quotidien ?
J’écris depuis l’adolescence. J’ai toujours eu cet amour pour l’écriture, je pense que je n’aurais pas pu faire autre chose dans la vie, sincèrement. En 2005, j’ai été publié pour la première fois et depuis, les choses ont suivi leur chemin : deux recueils de nouvelles et huit romans ont été édités.
– Vous parlez beaucoup de votre expérience de lecteur comme étant indispensable pour votre métier d’écrivain. Qu’aimez-vous lire ?
Je lis vraiment de tout, parce que le plaisir et la curiosité doivent rester au cœur de l’écriture comme de la lecture. Pendant mon adolescence, je lisais beaucoup d’auteurs anglo-saxons tels que Stephen King, dont l’univers me parle tout particulièrement. Depuis quelques années, surtout des auteurs français, tels que Fred Vargas et Maxime Chattam, pour ne citer qu’eux. Je reste persuadé que pour améliorer son écriture, il faut lire énormément et tous les genres. De plus, il est important pour moi d’offrir un divertissement de qualité à mes lecteurs. Lire me permet d’élargir mon horizon littéraire.

Un grand merci à Sire Cédric d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de m’avoir permis d’en apprendre plus sur son travail d’écriture. Ce fut une rencontre très plaisante et enrichissante !
Si vous souhaitez (re)découvrir son univers singulier, rendez-vous sur son site Internet et sur sa page Facebook. Et si vous voulez, à votre tour, le rencontrer, sachez qu’il est actuellement en tournée dédicaces pour son nouveau roman, Du feu de l’enfer, sorti le 9 mars dernier.
Coucou
Je suis actuellement en pleine lecture Du feu de l’enfer, je me suis obligée à stopper hier soir en pleine révélation pour faire durer le plaisir une journée de plus 😉
J’aimeJ’aime
Coucou ! Merci pour ta visite et ton commentaire 🙂
Je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire, mais cela ne m’étonne pas que tu souhaites prolonger le plaisir :p
J’aimeAimé par 1 personne
Super article, Bravo Alycia !
J’aimeJ’aime