Titre : Moka
Auteure : Tatiana de Rosnay
Publication : 2007
Genre : contemporain
Édition lue : Héloïse d’Ormesson
Nombre de pages : 270
Statut : lu du 29/11/18 au 02/12/18
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Synopsis : Justine a 40 ans, un mari britannique, Andrew, et deux enfants. Elle travaille en tant que traductrice free-lance et mène une petite vie tranquille. Mais un mercredi après-midi, tout va basculer. Son fils adolescent est renversé par un chauffard en plein Paris. L’inconnu prend la fuite, des témoins ont à peine le temps de noter quelques chiffres de la plaque d’immatriculation. Sérieusement blessé, Malcolm sombre dans le coma. L’enquête piétine.
Justine et Andrew, sous le choc, s’enlisent dans la rancœur, l’incompréhension. Leur couple se fragilise. Contre l’avis de son mari, de ses parents, Justine ne renonce pas à retrouver le responsable de l’accident. Qui était au volant de la Mercedes ancien modèle couleur « Moka » ? La seule personne qui soutiendra Justine, c’est sa belle-mère, la so British Arabella, personnage aussi fantasque que surprenant. L’enquête les mènera dans une ville balnéaire du sud de la France, au seuil d’une villa qui surplombe la plage de la Côte des Basques. Mais au bout de la route, à qui, à quoi Justine sera-t-elle confrontée ?
Critique : Cela fait des années que j’entends beaucoup de bien des romans de Tatiana de Rosnay, mais je n’avais pas encore pris le temps d’en découvrir par moi-même. Lorsque j’ai su que l’auteure serait présente au salon de Livr’à Vannes en juin dernier, je me suis dit que c’était le moment de le faire. C’est ainsi que je me suis plongée dans Moka.
Dès les premières pages, j’ai été emportée par l’histoire de ce roman et le désespoir touchant de Justine. Cette mère qui est confrontée au coma de son fils, Malcolm, est attachante et on ne peut qu’éprouver de l’empathie à son égard et la soutenir dans ses démarches pour retrouver ce chauffard. J’ai particulièrement apprécié la relation qu’elle entretient avec sa belle-mère, Arabella. J’ai trouvé ce duo captivant car c’est leur complicité qui donne toute la force à ce récit. Ces deux femmes vivent ou ont vécu des périodes difficiles et c’est leur instinct de mère qui les rapproche encore plus dans ces épreuves.
Concernant l’intrigue, j’ai beaucoup aimé le rythme qui est donné avec les chapitres courts. On a l’impression de vivre nous-mêmes le drame qui frappe cette famille, comme si nous étions aussi pris par l’urgence de la situation. Les nombreux retournements de situation captent davantage notre attention et nous plonge un peu plus encore dans la douleur que peut ressentir Justine face à ces coups du sort. Le dénouement, quant à lui, est inattendu mais à la hauteur du personnage principal. Jusqu’au bout la personnalité de Justine a été respectée et cela nous offre une belle leçon de vie.
A propos du style, j’ai trouvé la plume de l’auteure très fluide et elle reflète parfaitement les sentiments des personnages. On peut facilement se mettre à leur place grâce à la justesse des termes employés. La mixité de l’anglais et du français donne aussi de la profondeur et souligne le poids des mots lorsqu’il s’agit d’exprimer un ressenti profond et sincère.
Vous l’aurez compris, j’ai été vraiment touchée par ce roman, que ce soit au niveau de l’histoire ou des personnages. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de lire Moka, je vous conseille vivement de le faire. Personnellement, je pense me laisser tenter par les autres titres de l’auteure car je suis curieuse de voir si ses histoires sont aussi addictives les unes que les autres !
Belle chronique ! J’ai adoré Moka aussi mais je pense qu’il me toucherait encore plus maintenant que je suis maman. J’ai découvert Tatiana de Rosnay avec « Elle s’appelait Sarah » que je te conseille si tu n’as pas vu le film 😉
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Merci 🙂
Oui, je pense aussi que le roman prend une autre ampleur lorsqu’on est maman. Les sentiments sont forcément décuplés !
Je pensais justement à ce titre, je me souvenais bien que tu l’avais apprécié 🙂
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