Titre : The Book of Ivy
Auteure : Amy Engel
Publication : 2014
Genre : Young adult, dystopie
Édition lue : Lumen
Nombre de pages : 342
Statut : lu du 14/09/19 au 20/09/19
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Synopsis : Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ?
Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Critique : Cela faisait environ deux ans que j’avais envie de me plonger dans cette duologie, sans pour autant prendre le temps de lui donner sa chance. En 2019, mon objectif principal était de découvrir le plus de séries possible et The Book of Ivy en faisait partie. Maintenant que j’ai lu ce premier tome, je réalise que j’ai finalement bien fait de patienter. En effet, les thèmes abordés dans ce roman sont sérieux et particulièrement d’actualité. Je ne suis pas sûre que j’y aurais été aussi sensible il y a deux ans. Au-delà du roman pour adolescents et jeunes adultes, The Book of Ivy dépeint les limites de notre société actuelle et ce qui est susceptible de nous arriver d’ici quelques années ou générations, si nous ne changeons pas notre manière de consommer et d’agir au quotidien. On comprend, au fil des chapitres, que les libertés de chacun sont désormais très limitées, de même que les vivres et les biens que chaque individu possède. Cette gravité, qui ne cesse de prendre de l’ampleur, est tout de même contrebalancée par la relation qui se crée entre Ivy et Bishop. Même si j’ai un peu regretté que ce lien soit un peu trop prévisible, j’ai tout de même apprécié suivre son évolution et le retournement de situation inattendu en fin de roman. Ce twist final me donne définitivement envie de poursuivre sans plus tarder avec le second tome.
Ce que j’ai également apprécié dans ce roman, c’est la mise en scène des relations familiales en comparaison des relations que l’on peut créer avec des inconnus. Sans vouloir trop vous en dire pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture, les liens que l’on peut tisser avec ses proches et avec des personnes étrangères à notre cercle familial peuvent être plus complexes qu’on ne l’imagine. Nous pouvons parfois être confrontés à des choix presque impossibles à faire, découlant d’une confiance aveugle, alors qu’il serait plus juste de remettre en question cette filiation et de suivre son instinct, en se forgeant sa propre opinion. Ce n’est pas toujours une mince affaire, mais ce sont justement ces valeurs de courage, d’honnêteté et de loyauté qui sont mises en avant dans ce roman.
En définitive, The Book of Ivy est un premier tome très prometteur, qui donne envie de découvrir la suite des aventures de cette adolescente de seize ans si singulière et combattante. Les sujets abordés sont très intéressants et d’actualité, donnant davantage d’impact à la lecture. Je recommande vivement !
Egalement d’Amy Engel : The Revolution of Ivy
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