Titre : Né sous une bonne étoile
Auteure : Aurélie Valognes
Publication : 2020
Genre : feel-good
Édition lue : Mazarine
Nombre de pages : 326
Statut : lu du 23/05/20 au 25/05/20
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Synopsis : A l’école, il y a les bons élèves… et il y a Gustave.
Depuis son radiateur au fond de la salle, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule.
Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne.
Pourtant, Gustave est travailleur. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande-sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas.
Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.
A force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre et voit ses espoirs s’envoler, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses.
Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…
Critique : Malgré le succès grandissant d’Aurélie Valognes et sa présence dans les salons littéraires auxquels je participe, je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir sa plume. Je dois dire que je suis toujours un peu réticente de me lancer dans des romans qui sont devenus des best-sellers, à l’image des écrits d’Aurélie Valognes ou d’Agnès Martin-Lugand, pour ne citer qu’elles. Cependant, ayant l’opportunité de lire Né sous une bonne étoile, la dernière parution de l’auteure, j’ai décidé de tenter ma chance, en essayant de ne pas avoir d’attentes trop importantes, pour éviter de juger le roman trop sévèrement.
Dans un premier temps, je reconnais que je n’ai pas été très emballée. L’écriture était agréable à lire, bien que les dialogues me semblaient peu adaptés à des enfants de six ou sept ans. Le sujet abordé me plaisait, mais il me manquait ce « petit truc » en plus qui me donnait véritablement envie de poursuivre ma lecture. Cela se confirmait d’ailleurs par la présence de certains personnages qui avaient une fâcheuse tendance à me contrarier.
Mais, dans un second temps, un nouveau protagoniste est arrivé et est parvenu à modifier la première impression que j’avais pu avoir. L’histoire a immédiatement pris un autre tournant, avec un rythme plus intense et un message plus positif. Cela a eu un impact important sur ma lecture, puisque c’est à partir de ce moment que je n’ai plus reposé le roman, afin de découvrir au plus vite le dénouement qui m’attendait. J’ai été agréablement surprise par la tournure qu’ont pris les événements, même si j’aurais souhaité en savoir un peu plus encore sur la vie d’adulte de Gustave et Joséphine. Je garde néanmoins en tête que du positif peut ressortir des situations qui nous semblent les plus complexes et impossibles à résoudre. Aurélie Valognes nous transmet ici un beau message d’espoir.
En définitive, je suis ravie de m’être finalement lancée dans la lecture d’un des romans d’Aurélie Valognes. Si le début m’a semblé un peu long, en raison d’un manque d’actions, j’ai finalement pris plaisir à suivre l’évolution de Gustave. J’ai été particulièrement touchée par les dernier chapitres, qui mettent du baume au cœur et nous redonnent un peu de pensées positives à l’égard de l’Education Nationale.
J’aimerais également souligner que les remerciements de l’auteure apportent des éléments supplémentaires à l’histoire, je vous encourage donc à les découvrir. Je reconnais que je ne prends pas toujours la peine de les lire mais, cette fois-ci, j’ai été tentée de le faire, en raison de leur longueur. Eh bien, c’était une bonne chose ! Effectivement, Aurélie Valognes nous en dit un peu plus sur sa source d’inspiration et son propre rapport à l’éducation. J’ai trouvé cela très pertinent et ces quelques mots donnent davantage de valeur au récit que nous venons de lire.
C’est mon gros coup de cœur de l’année pour le moment, le meilleur roman lu 😉
J’adore la plume de l’autrice, et certes il est écrit avec des phrases simples dans la première partie pour correspond aux pensées de Gustave. En tout cas, c’est un beau message d’espoir qu’il y a dans ce roman, qui reflète vraiment ce qui se passe à la fois d côté de certains enfants, mais aussi du côté des profs, malheureusement.
J’espère que tu apprécieras ses autres romans, si tu les lis 😉
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