Luna – Serena Giuliano

Titre : Luna
Auteure : Serena Giuliano
Publication : 2021
Genre : Contemporain
Édition lue : Robert Laffont
Nombre de pages : 205
Statut : lu du 16/07/22 au 19/07/22
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Synopsis : Parfois, on pense trouver le soleil en août, mais c’est la lune qu’on trouve en mars.
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade. Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papà, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…
Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ? Et si ce retour aux sources sonnait finalement l’heure de l’apaisement ?
A vole si crede trovare il sole di agosto, e si trova la luna di marzo.

Critique : Il y a trois ans, j’ai découvert le premier roman de Serena Giuliano, Ciao Bella. Si vous avez déjà eu l’occasion de lire ma chronique, vous n’êtes pas sans savoir que j’avais eu un véritable coup de cœur pour cette histoire. Ainsi, j’avais le projet de me plonger dans les autres écrits de l’auteure, toutefois je n’en avais pas encore eu l’occasion. Effectivement, j’avais envie de les acheter lors de salons du livre, comme le premier, mais en raison de la crise sanitaire, je n’ai pas pu le faire. C’est finalement ma sœur qui m’a rapporté un exemplaire dédicacé de Luna de Livr’à Vannes en juin dernier.
Dès les premières pages, j’ai apprécié retrouver la sensibilité et l’humour de l’auteure. Que ce soit dans la construction des personnages, dans les dialogues ou encore dans les situations mises en scène, Serena Giuliano parvient à nous proposer un récit à la fois touchant et drôle. Il y a toujours un parfait équilibre entre les différentes émotions que nous pouvons ressentir en tant que lecteurs.
D’un point de vue des personnages, je me suis beaucoup attachée à Luna, à laquelle je me suis identifiée, comme cela avait déjà été le cas avec Anna de Ciao Bella. J’ai également eu un coup de cœur pour Filomena (l’humaine – pour comprendre la référence, je vous invite à lire le roman). Toutes deux sont des femmes fortes, tout en montrant certaines failles et fragilités. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai aimé suivre leur histoire. Elles apparaissent comme des femmes que nous pourrions croiser chaque jour et qui vivent des épreuves similaires à celles que nous devons affronter au cours de notre vie. J’ai également aimé découvrir la complicité qui existe au sein du groupe d’amies, composé de Luna, Francesca, Fatima et Alessandra. Leurs échanges apportent beaucoup de fraîcheur au récit.
Du côté de l’intrigue, il s’agit d’un schéma que nous pouvons souvent retrouver dans les romans ou les téléfilms. Toutefois, j’ai trouvé que l’auteure était parvenue à se l’approprier, afin de nous offrir une histoire riche en rebondissements. J’ai notamment été convaincue par la quête personnelle de Luna, dont le dénouement m’a fait extrêmement plaisir. J’avais effectivement quelques attentes à ce sujet et elles ont été plus que remplies.
En définitive, Luna est un nouveau coup de cœur pour moi. Cela me donne encore plus envie de me plonger dans les autres romans de Serena Giuliano, Mamma Maria et Sarà perché ti amo. Sans aucun doute, l’auteure rejoint ma liste des écrivains dont j’achète systématiquement les nouvelles parutions. J’espère avoir l’occasion de vivre, à nouveau, des émotions aussi fortes grâce à ses mots.

Egalement de Serena Giuliano : Ciao Bella