
Titre : Tout ce que le cœur n’oublie jamais
Auteure : Kelly Rimmer
Publication : 2019
Genre : fiction historique
Édition lue : Charleston
Nombre de pages : 447
Statut : lu du 27/11/22 au 01/12/22
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Synopsis : Depuis la naissance de son deuxième enfant, la vie d’Alice a complètement basculé. Face à ce garçon qui ne sera jamais comme les autres, tout le reste passe au second plan, y compris sa fille aînée et son mari. Mais quand Hanna, sa grand-mère adorée, est hospitalisée à la suite d’un AVC, elle ne peut lui refuser sa dernière volonté : se rendre en Pologne et retrouver les traces des êtres chers que son aïeule a perdus dans sa fuite sous l’occupation nazie.
Alice fait ses valises et, dévorée par l’angoisse, se sépare pour la première fois de son fils. Armée pour seuls indices d’une liste de noms et de quelques mots en polonais dans un pays dont elle ignore tout, elle se lance dans une quête pour combler les silences de sa douloureuse histoire familiale.
Entre la Pologne occupée et la frénésie de la vie moderne, un roman historique poignant sur les vérités que l’on ne peut dire et leurs conséquences dévastatrices.
Critique : C’est tout à fait par hasard que j’ai découvert le roman de Kelly Rimmer, Tout ce que le cœur n’oublie jamais. Effectivement, j’avais emprunté à la bibliothèque le livre de Delia Owens, Là où chantent les écrevisses. Malheureusement, n’ayant pas du tout accroché au style d’écriture, je l’ai rendu plus tôt que prévu, sans le finir. Ma mère, qui travaille justement à la bibliothèque, m’a alors proposé cette fiction historique qui semblait réunir tous les critères nécessaires pour me faire passer un bon moment de lecture. Comme toujours, elle a vu juste.
Ce que j’ai apprécié, en premier lieu, c’est l’alternance des chapitres. Tout au long du roman, nous suivons deux époques simultanément, à savoir la vie contemporaine et l’occupation de la Pologne lors de la Seconde Guerre Mondiale. Bien qu’on ne sache pas tout de suite quels liens il existe entre ces différents protagonistes, je me suis immédiatement attachée à eux et j’ai ressenti l’envie et le besoin de connaître la suite de leur histoire. Ainsi, j’ai régulièrement enchaîné les pages, ne pouvant pas me retenir d’en lire quelques-unes de plus dès que j’en avais l’occasion. L’auteure est parvenue à créer des personnages forts, avec une véritable personnalité et un rôle à jouer dans le déroulement du récit. En voyant le nombre qu’ils étaient, je reconnais avoir eu peur de me perdre en cours de route ou de ne pas parvenir à m’intéresser à chacun d’entre eux. Ce ne fut pas le cas, puisque Kelly Rimmer a pris le temps de les développer suffisamment, afin de nous donner l’impression de les connaître déjà, comme s’ils étaient des membres de notre propre famille. J’ai d’ailleurs eu du mal à les quitter à la fin du roman, versant au passage quelques larmes.
En deuxième lieu, c’est le contexte de l’histoire qui m’a beaucoup plu. J’ai toujours aimé lire des romans historiques, en particulier lorsqu’ils s’intéressent aux deux Guerres Mondiales. Dans ce cas précis, mon intérêt était encore plus grand, puisque le point de vue était celui du peuple polonais. Ayant des origines de ce pays par ma grand-mère, je ne peux qu’être sensible aux conditions de vie que les Polonais ont dû subir pendant ces années de terreur. Cela est vrai aussi par rapport aux similitudes que j’ai pu constater entre l’histoire de ma famille et celle du roman. Indéniablement, cela a fortement contribué au fait que ce récit m’ait autant touchée. J’ai aussi trouvé cela agréable de voyager entre la Pologne et les Etats-Unis, deux lieux que j’aimerais visiter un jour. A travers les descriptions de l’auteure, j’avais souvent la sensation d’être sur place. C’était comme un avant-goût des voyages que je parviendrai peut-être à effectuer un jour.
Enfin, en troisième lieu, c’est la plume de Kelly Rimmer qui a su me convaincre. Comme évoqué précédemment, j’ai versé quelques larmes à la fin du roman. Si vous lisez régulièrement mes chroniques, vous n’êtes pas sans savoir que cela arrive très rarement, malgré ma forte émotivité. Cela prouve à quel point l’écriture de l’auteure a su me toucher en plein cœur. Cela a été possible grâce à des personnages touchants, à un contexte poignant, mais aussi à la capacité de l’auteure de transmettre des émotions grâce à son choix des mots.
En définitive, Tout ce que le cœur n’oublie jamais a été un véritable coup de cœur. Je ne regrette absolument pas de m’être laissé tenter par ce roman dont je ne connaissais pas l’auteure. Au contraire, cela me donne envie de découvrir ses autres écrits. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir ce récit, je vous le recommande chaleureusement. Que vous soyez ou non un adapte des fictions historiques, vous ne pourrez pas rester insensible à cette belle histoire d’amour, d’amitié et de famille.