
Titre : Au fond de l’eau
Auteure : Paula Hawkins
Publication : 2017
Genre : thriller
Édition lue : Sonatine éditions
Nombre de pages : 405
Statut : lu du 18/04/21 au 24/04/21
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Synopsis : Pourrez-vous remonter à la surface ?
En froid avec sa sœur Nel depuis des années, Julia n’a pas voulu lui répondre lorsque celle-ci a tenté de la joindre. Une semaine plus tard, le corps de Nel est retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, la ville de leur enfance. Obligée d’y revenir, Julia est terrifiée. De quoi a-t-elle le plus peur ? D’affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s’occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu’elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu’elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c’est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.
Critique : En 2017, suite aux conseils de ma sœur, je me suis lancée dans la lecture du premier thriller de Paula Hawkins, La Fille du train. Je me souviens avoir apprécié l’intrigue, mais avoir eu plus de mal avec l’écriture et la construction du récit. Ce ressenti s’était d’ailleurs plus que confirmé avec l’adaptation cinématographique, que je n’ai jamais réussi à regarder jusqu’à la fin, malgré mes multiples tentatives. Ne voulant pas rester sur cette sensation d’inachevé, j’ai souhaité donner une seconde chance à Paula Hawkins, en me plongeant cette fois-ci dans son roman Au fond de l’eau.
Dès les premiers chapitres, j’ai pu constater que la construction du récit était très similaire à celle de La Fille du train. Effectivement, le point de vue change à chaque fois, permettant au lecteur de suivre les actions et les pensées des protagonistes principaux comme secondaires. Si cela peut être un avantage, puisque le lecteur devient presque omniscient, dans mon cas, je l’ai davantage perçu comme un inconvénient. J’avais beau être attentive au prénom indiqué en début de chapitre, j’avais souvent tendance à tout mélanger. Cela vient notamment du fait que l’auteure ait opté pour une narration à la première personne. Ainsi, le « je » est utilisé pour l’ensemble des personnages, ce qui donne un rythme très particulier à l’histoire. J’ai tenté, à plusieurs reprises, de passer outre ce choix narratif qui n’a pas su me convaincre. Malheureusement, malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à réellement m’investir dans ce thriller.
Au-delà de la narration, j’ai eu la sensation qu’il n’y avait pas véritablement de suspense et de retournements de situation. Bien sûr, il y a un twist final, comme on peut en retrouver habituellement dans ce type de roman. Toutefois, le récit manque, à mes yeux, de dynamisme, afin de le rendre addictif. Il y a des longueurs et peut-être trop d’éléments qui ont été disséminés, dans le but de noyer le poisson. Finalement, je pense que l’intrigue aurait été plus efficace avec moins de personnages, et donc moins de détours.
En parlant de protagonistes, ils ne m’ont pas spécialement touchée non plus. J’ai trouvé cette palette de personnalités très ordinaire. Il n’y a pas un personnage plus qu’un autre qui a su se démarquer et qui m’a donné envie d’en savoir plus à son sujet. Dans leur globalité, je les ai trouvés froids, presque antipathiques. En général, si l’histoire ne me convient pas, les personnages réussissent tout de même à me réconcilier avec le roman, ou vice versa. Dans ce cas précis, tous les aspects m’ont semblé neutres. Je n’ai pas adoré ce livre, mais je ne l’ai pas non plus détesté. Disons que je suis plutôt restée indifférente.
En définitive, je suis très mitigée face à ce roman, Au fond de l’eau. Au-delà de l’intrigue, je pense que je n’accroche tout simplement pas au style d’écriture de Paula Hawkins. C’est dommage, puisque ce récit, comme le précédent, avait beaucoup de potentiel pour me plaire.
Egalement de Paula Hawkins : La Fille du train
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