Titre : The Crime
Auteure : Marie Rutkoski
Publication : 2017
Genre : young adult, aventure
Édition lue : Lumen
Nombre de pages : 535
Statut : lu du 26/04/18 au 02/05/18
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Synopsis : Gagner peut être la pire des malédictions…
Fille du général le plus titré de l’Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors qu’elle réprouve l’esclavage, d’acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d’Arin. Pire encore, elle a eu la bêtise de lui permettre de devenir son ami… et de laisser la ville entière s’en émouvoir. Elle n’a compris qu’au dernier moment son erreur, en découvrant l’impensable : espion aux ordres de son peuple oppressé, les Herranis, le jeune homme était là depuis le début pour la trahir, pour renverser le pouvoir.
À présent, tout a changé. Kestrel a été contrainte de lutter pour sa survie. Elle a vu ses amis tomber autour d’elle et a dû supporter la douleur de la trahison d’Arin – elle dont l’éducation entière lui souffle de tout faire pour se venger. Mais, quand il a fallu choisir son camp, elle a préféré, à son tour, l’impensable : sacrifier son bonheur pour celui des Herranis, céder à un terrible chantage qui la force à tourner le dos à Arin une bonne fois pour toutes. Elle est désormais la fiancée du fils de l’Empereur. S’ouvre, à la cour, un terrible jeu d’échec où Kestrel doit mentir à tout le monde, depuis le monarque – un homme sans pitié qui se délecte de la souffrance d’autrui – jusqu’à Arin lui-même, en passant par la masse des courtisans qui n’espèrent que sa chute.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l’imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple !
Critique : Il y a tout juste un an, je découvrais le premier tome de la série, à savoir The Curse. Je me souviens avoir été complètement emportée par l’intrigue, par les sujets traités et par les protagonistes et leur force de caractère. Même si j’avais eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, j’avais fini par avoir un véritable coup de cœur pour cette histoire et j’avais hâte de découvrir la suite avec le deuxième tome.
Il y a une semaine, j’ai donc commencé The Crime, le fameux deuxième tome de la série. Dès les premières pages, j’étais ravie de retrouver Kestrel et Arin et leur relation plus que compliquée. Ces deux personnages sont, à mes yeux, l’atout de ce roman. Bien sûr, j’aime énormément la façon dont est traité le thème de l’esclavage et de la guerre des classes, mais j’apprécie encore plus le lien qui unit ces protagonistes et qui est à l’origine de toute l’intrigue. Comme je l’avais déjà souligné dans ma première chronique, les personnages sont construits et décrits avec justesse. On a beau être dans un roman d’aventure, ils sont crédibles et certains font preuve d’une grande humanité (quand cela peut être justifié par l’intrigue, bien entendu). Les épreuves auxquelles ils doivent faire face donnent de la profondeur à ces protagonistes et font que l’on peut s’identifier à eux, même si nous ne vivons pas dans le même monde et à la même époque qu’eux. C’est ce qui fait la force de ce récit et le rend original par rapport aux autres romans qui appartiennent au même genre littéraire. En effet, je trouve que l’on rencontre trop souvent des héros et héroïnes trop forts et trop parfaits pour que leurs actions nous paraissent réalisables. Ici, même si certaines scènes sont difficiles à imaginer dans notre société actuelle, une grosse partie du roman pourrait être transposée dans notre monde et c’est cette crédibilité que j’aime retrouver dans la littérature, même celle d’aventure.
Cependant, même si j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai mis un certain moment avant d’être réellement emportée par l’intrigue. Comme pour le premier tome, c’est aux alentours de la page 300 que j’ai vraiment pris un rythme et que je me suis sentie plus captivée par le déroulement de l’histoire. J’ai trouvé que les chapitres manquaient parfois d’action et étaient trop descriptifs. Le premier tome m’avait laissée avec beaucoup de questions en tête et avait su capter mon attention avec du suspense et des détails dévoilés à chaque chapitre. Cette fois-ci, j’ai eu l’impression qu’il y avait moins de révélations et que le tout traînait un peu en longueur (le roman fait tout de même 535 pages !). En plus de cela, certaines de mes questions sont restées sans réponses. J’espère donc que tout sera plus clair avec le troisième tome.
Heureusement, les derniers chapitres (environ les dix derniers pour être plus exacte) ont été très riches en suspense et en rebondissements. Cela attise à nouveau la curiosité du lecteur mais arrive, à mon goût, un peu tard. Cette fin a, malgré tout, ce don de nous pousser vers le troisième tome pour enfin connaître le dénouement de cette trilogie et l’avenir qui est réservé à Kestrel et Arin. Je ne vous cache pas que j’ai quelques attentes les concernant et j’espère sincèrement qu’elles se verront exaucées. J’attends donc avec impatience de pouvoir me plonger dans le troisième tome !
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