Titre : Pétales au vent
Auteure : V. C. Andrews
Publication : 1980
Genre : roman gothique
Édition lue : France Loisirs
Nombre de pages : 575
Statut : lu du 21/04/19 au 27/04/19
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Synopsis : Les lecteurs de Fleurs captives n’ont pas oublié le drame poignant de quatre enfants séquestrés des années dans un grenier par la volonté d’une mère sadique qui cherchait à les faire périr pour toucher un gros héritage…
Ils ne sont plus que trois aujourd’hui, trois héros prêts à relever le défi de la vie. Et dans ce monde où ils s’aventurent, démunis, désarmés, la vie commence par leur sourire : Christopher peut préparer sa médecine, Cathy étudier la danse. Seule, Carrie, trop fragile et meurtrie, se laisse mourir. Mais l’amour et le succès leur permettront-ils d’oublier leur horrible passé, alors que Christopher est marqué à jamais par une passion inavouable et que Cathy est possédée par un seul désir : se venger et détruire sa mère.
Critique : Pétales au vent est le deuxième tome de la pentalogie des Dollanganger. Comme vous l’avez découvert dans ma chronique précédente, j’ai eu un vrai coup de cœur pour le premier tome, Fleurs captives. J’étais donc impatiente de poursuivre cette histoire et de suivre l’évolution de Cathy, Chris et Carrie. Encore une fois, j’ai été complètement emportée par ce récit. V. C. Andrews parvient à retranscrire des émotions fortes de manière à ce que les lecteurs puissent vraiment imaginer ce que ressentent les enfants, qui deviennent peu à peu des adultes, lorsqu’ils sont confrontés à des obstacles et des déceptions familiales ou amoureuses. Cela est particulièrement présent dans ce roman, puisque l’intrigue ne se déroule pas uniquement durant trois années, comme c’était le cas dans Fleurs captives, mais sur une quinzaine d’années. Cela nous permet d’en apprendre davantage sur la fratrie, sur leur développement et sur ce qu’ils ont pu vivre avant de devoir affronter à nouveau leurs vieux démons et de faire face, à plusieurs reprises, à la mort. Habituellement, j’apprécie moins les romans qui suivent des personnages pendant plusieurs années, parce que de nombreuses étapes de leur vie doivent être passées sous silence pour que le nombre de pages reste raisonnable et que l’intrigue garde son rythme. Dans le cas de Pétales au vent, j’ai trouvé que l’auteure avait su trouver un juste milieu entre les sous-intrigues qui dépeignent uniquement le quotidien et celles qui font véritablement avancer l’intrigue principale. Cela s’explique notamment par le fait que la série est composé de cinq tomes et que cela laisse suffisamment d’espace pour détailler plus de périodes de la vie de tous les jours que lorsque l’histoire doit être racontée en un tome seulement.
Côté personnages, les protagonistes principaux sont toujours aussi attachants, même si on ressent que la vengeance reste très importante aux yeux de Cathy. Cela suppose qu’elle peut devenir redoutable, comme l’a été sa mère, Corinne. Néanmoins, sans justifier et valider ses actes, on peut comprendre qu’elle ne parvienne pas à tourner la page, lorsqu’on sait ce qu’elle a vécu alors qu’elle n’avait qu’une dizaine d’années. Elle a dû grandir et prendre le rôle de mère pour ses frères et sœurs, alors qu’elle n’était elle-même qu’une enfant. On ne peut qu’être sensible à son histoire et espérer le meilleur pour elle. Cela est, une fois de plus, renforcé par le point de vue de l’histoire, puisque c’est Cathy qui en est la narratrice.
Pétales au vent est un deuxième tome riche en révélations et rebondissements. Il complète parfaitement le premier livre de la série, Fleurs captives, et donne envie de poursuivre la pentalogie pour connaître le dénouement de cette histoire tragique. Je vous recommande vivement de découvrir cette saga !
Également de V. C. Andrews : Fleurs captives + Bouquet d’épines + Les Racines du passé + Le Jardin des ombres
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