Titre : The Effigies, Lueur dans l’obscurité
Auteure : Sarah Raughley
Publication : 2019
Genre : aventure, fantastique
Édition lue : Lumen
Nombre de pages : 697
Statut : lu du 18/06/19 au 23/06/19
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Synopsis : L’avenir de l’humanité repose entre leurs mains !
Le monde est en proie au chaos. Depuis l’attentat perpétré par le directeur de la Secte, pourtant censée servir l’humanité et la protéger des spectres, plus personne ne sait à qui se fier. L’organisation, très vite démantelée, est désormais sur le point de se voir remplacée par un nouvel ordre. Mais ses desseins sont-ils vraiment aussi nobles qu’il y paraît ? Rien n’est moins sûr, car c’est le sinistre Blackwell en personne qui mène la danse.
Vers qui donc se tourner, quand même les Effigies semblent passées à l’ennemi ? Traquées partout dans le monde, les quatre jeunes filles ont disparu de la surface du globe. Pire, des images terrifiantes de villes entières incendiées par Maia tournent en boucle sur les écrans. Qui pourrait se douter que c’est en réalité June, sa sœur jumelle revenue d’entre les morts, qui sème le chaos et la dévastation partout où elle passe ? D’autant que la véritable Maia n’a plus donné signe de vie depuis des semaines…
Il ne reste désormais plus qu’un seul moyen d’empêcher l’effondrement imminent qui menace la planète entière : remonter à la source de toute chose et découvrir le secret le mieux gardé de tous les temps…
Critique : J’avais eu le plaisir de découvrir le premier tome de The Effigies en 2017, grâce à un envoi d’un service de presse d’Interforum. Ayant beaucoup apprécié ce début de trilogie, je n’avais pas hésité à acheter le deuxième tome en 2018. Cette année, je ne pouvais pas échapper au troisième et dernier opus de la série. Après deux premiers livres aux nombreux rebondissements et aux dénouements nous donnant envie de connaître la suite, j’étais curieuse d’enfin découvrir le fin mot de cette histoire. Pour y parvenir, ça se mérite, puisqu’il faut dévorer près de 700 pages. Je dois l’avouer, j’avais un peu peur de me lancer dans ce gros pavé, d’autant plus que j’avais signalé quelques répétitions et longueurs dans les deux premiers tomes, qui étaient pourtant bien plus courts. Néanmoins, je dois reconnaître que le rythme dans Lueur dans l’obscurité est plus soutenu qu’il ne l’était dans les titres précédents, donnant au lecteur cette volonté d’enchaîner les chapitres pour en apprendre davantage et avoir en sa possession des éléments supplémentaires pour émettre des hypothèses quant à l’origine des spectres et des Effigies. J’ai aimé me plonger dans les souvenirs des anciennes Effigies pour en savoir plus à leur sujet, alors qu’elles n’étaient que citées de temps en temps dans les autres livres. Ainsi, on comprend mieux comment les personnages principaux en sont arrivés là et les liens qui les unissent les uns aux autres, alors qu’on aurait pu penser au départ qu’ils n’avaient rien en commun. Si quand on commence la trilogie, on a du mal à saisir la complexité de ces relations, ce dernier tome nous révèle toutes les ficelles de cette intrigue et le grand travail de création de l’auteure. Chaque petit détail a été pensé pour que la révélation se fasse progressivement et que le suspense soit conservé jusqu’à la dernière page, pour finir sur une scène encore inattendue quelques chapitres plus tôt. L’action et la résolution de l’intrigue vont crescendo, mettant en avant la parfaite maîtrise de l’histoire de la part de l’auteure.
Côté personnages, ils ont beau être très nombreux à intervenir, on parvient tout même à suivre le rôle que chacun doit jouer et son importance dans l’histoire. J’ai apprécié le fait qu’ils aient tous une personnalité différente, et non pas qu’ils soient de pâles copies les uns des autres, mis en scène simplement pour expliquer tel ou tel événement. Chaque protagoniste a une façon d’être et de penser singulière, permettant à l’auteure de jouer avec leurs émotions et leurs réactions pour créer des retournements de situation inédits.
Petit bémol, indépendant de la version originale, ce sont les coquilles et fautes présentes dans le texte. Je l’avais déjà signalé à propos des autres séries des éditions Lumen et, malheureusement, c’est toujours le cas. J’aime beaucoup leur ligne éditoriale et leurs choix graphiques, mais modifier des prénoms suite à une étourderie, par exemple, c’est tout de même gênant pour le lecteur.
En définitive, j’ai beaucoup aimé découvrir la fin de la série de The Effigies. C’est une saga prenante, qui est très bien menée par Sarah Raughley. Si vous ne l’avez pas encore lue, je vous la recommande.
Également de Sarah Raughley : The Effigies, T.1 + The Effigies, T.2
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