Les Devoirs de vacances – Adèle Bréau

Titre : Les Devoirs de vacances
Auteure : Adèle Bréau
Publication : 2016
Genre : contemporain
Édition lue : France Loisirs
Nombre de pages : 481
Statut : lu du 11/03/20 au 17/03/20
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Synopsis :  Et si les vacances étaient la période la plus éprouvante de l’année ?
Mathilde, Alice, Lucie et Eva ont traversé les tempêtes de l’année écoulée avec courage et passion. De leur côté, Christophe, Max, Jacques, Fred, Vincent et Adrien ont fait leur mue, décidé ou subi de grands changements qui ont bouleversé leur vie. Les vacances tombent à point, et pourtant… Alors que tous se réjouissent de ces congés ensoleillés partagés dans une immense bâtisse bretonne, la mort subite de l’un d’entre eux va bousculer le bel équilibre retrouvé.
Entre disputes et remises en question, crises identitaires et secrets déterrés, idylles inattendues et ruptures douloureuses, ces Devoirs de vacances se révéleront aussi mouvementés que les deux premiers volets de la trilogie initiée avec La Cour des grandes.

Critique : L’année dernière, j’ai découvert un peu par hasard le premier tome de la trilogie, La Cour des grandes. Ayant beaucoup apprécié l’humour et le style percutant de l’auteure, j’ai poursuivi avec le deuxième opus, Les Jeux de garçons. Cette fois-ci, j’ai été moins convaincue. Cela s’explique notamment par le fait qu’on redécouvrait la même intrigue, mais d’un autre point de vue, mais aussi par des conclusions trop hâtives à mon goût. Malgré cette petite déception, j’ai tout de même eu envie de me plonger dans le troisième et dernier livre de la série, Les Devoirs de vacances.
Dès les premières pages, j’ai retrouvé avec plaisir ce qui m’avait tant plu dans La Cour des grandes. Malgré quelques sujets plus graves que dans les tomes précédents, les scènes, parfois empreintes de légèreté, sont surtout toujours fidèles au quotidien que chacun peut avoir et donnent le sourire au lecteur. Tout au long du récit, on est amené à naviguer entre diverses émotions et notre attachement pour la bande de protagonistes ne cesse de se renforcer au fil des pages. Personnellement, j’ai quelques préférences qui ont vu le jour pour certains personnages, à l’image d’Alice et Mathilde, qui, selon moi, sont les deux protagonistes qui ont le plus évolué pendant cette trilogie.
Concernant l’intrigue, j’ai apprécié que l’on suive parallèlement le groupe d’amis, même quand ils ne partageaient pas leur quotidien. On peut ainsi mieux comprendre pourquoi ils font tel ou tel choix, pourquoi leurs relations se dégradent parfois et ce qu’ils peuvent traverser dans leur vie de tous les jours. Cependant, j’ai également aimé qu’on les retrouve pendant des périodes de vacances, où ils se réunissent pour vivre des moments inédits tous ensemble. Ces différents points de vue renforcent le côté addictif que ce roman peut provoquer chez ses lecteurs.
En définitive, ce troisième livre m’a réconciliée avec la saga, qui m’avait laissée sur un goût d’inachevé avec le deuxième tome, Les Jeux de garçons. Il s’agit d’une trilogie très agréable à lire, idéale pour se divertir et suivre des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Si vous ne l’avez pas encore lue, je vous la recommande vivement (surtout en cette période quelque peu spéciale !). La Cour des grandes saura vous mettre de bonne humeur !

Également d’Adèle Bréau : Y aura-t-il trop de neige à Noël ? + Noël & Préjugés + La Cour des grandes + Les Jeux de garçons + Frangines