Titre : Danser au bord de l’abîme
Auteur : Grégoire Delacourt
Publication : 2017
Genre : roman
Édition lue : JC Lattès
Nombre de pages : 360
Statut : lu du 16/08/17 au 17/08/17
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Synopsis : Emma, quarante ans, mariée, trois enfants, heureuse, croise le regard d’un homme dans une brasserie. Aussitôt, elle sait.
Critique : Ce roman m’a été présenté et conseillé par l’auteur lui-même lors du salon du livre de Vannes, en juin dernier. Je me souviens que Grégoire Delacourt avait évoqué l’une de ses lectrices qui lui avait envoyé une lettre, lui demandant pourquoi il se cachait derrière un pseudo masculin alors qu’il transposait si bien à l’écrit les pensées et sentiments des femmes. Je comprends aujourd’hui pourquoi cette lectrice a pensé que Grégoire Delacourt pouvait être une femme : il sait parfaitement retranscrire la complexité d’une femme et construire un personnage riche en couleurs et en paradoxes. Bref, il sait faire parler son double féminin pour le plus grand bien de l’histoire.
Dans Danser au bord de l’abîme, de nombreux sujets tels que le désir, la force des sentiments, le besoin de se retrouver sont traités. Certes, tous les lecteurs ne se reconnaîtront peut-être pas dans les actions d’Emma, mais il faut bien avouer que nous sommes tous, un jour ou l’autre, de près comme de loin, confrontés à ces thèmes parfois tabous. Cela nous pousse à questionner nos propres limites et les choix que nous aurions faits dans de telles circonstances.
Ce roman nous propose une belle histoire, forte et riche en rebondissements. Parfois poétique, parfois très directe, l’écriture de Grégoire Delacourt nous fait redécouvrir tous ces petits moments de la vie qui sont loin d’être insignifiants.
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