Titre : Code 93
Auteur : Olivier Norek
Publication : 2014
Genre : policier
Édition lue : Pocket
Nombre de pages : 341
Statut : lu du 22/05/18 au 25/05/18
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Synopsis : Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire. Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le « Code 93 » ? Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…
Critique : J’ai eu le plaisir de rencontrer Olivier Norek au Printemps du Livre de Montaigu, en avril dernier. J’ai également pu assister à sa conférence et cela m’a donné envie de découvrir ses écrits. J’ai donc commencé avec Code 93, le premier tome de sa trilogie qui met en scène le capitaine Victor Coste.
J’avais été convaincue par la présentation de l’auteur et je le suis toujours autant après la lecture de ce premier livre. En effet, j’ai beaucoup aimé les personnages. Ils sont attachants, malgré leur caractère plutôt très prononcé, et sont fidèles aux policiers de notre quotidien. Ils ne sont pas idéalisés, comme les protagonistes que l’on retrouve dans les séries télévisées, notamment américaines, et montrent bien la réalité du terrain, qui est particulièrement difficile dans le 93, d’après ce roman. L’auteur ne cache pas les faiblesses des policiers et les met même en avant, ce qui rend le récit plus crédible et les protagonistes semblent plus proches de nous.
Concernant l’intrigue, je l’ai trouvée très intéressante. Certes, certains passages sont durs à lire, et d’autant plus difficiles à accepter lorsqu’on les imagine, mais cela donne encore plus envie au lecteur d’émettre des hypothèses, afin de déterminer qui se cache derrière toute cette barbarie. J’ai également beaucoup aimé le point de vue presque omniscient qui est donné au lecteur, à partir de la troisième partie. On a l’impression d’avoir une longueur d’avance sur Victor Coste et pourtant, on ignore encore quelques détails qui sont indispensables pour résoudre l’ensemble de l’enquête. Je trouve cela très malin puisque cela donne une autre dimension à l’histoire, sans pour autant nous retirer le plaisir du suspense qui est bien présent tout au long du roman.
Je me réjouis d’avance de revoir Olivier Norek au salon Livr’à Vannes les 9 et 10 juin prochains, afin d’acheter les deux autres tomes de la trilogie et de découvrir la suite des aventures du capitaine Coste ! J’ai quelques attentes concernant son avenir, je suis curieuse de voir si les choses vont dans ce sens dans les deux autres livres…
Également d’Olivier Norek : Territoires + Surtensions + Surface
Il est dans ma PAL depuis trop longtemps, faut que je me bouge. J’ai lu Entre deux mondes entre temps ^^
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Ah oui, je te le conseille ! 🙂
Comment as-tu trouvé « Entre deux mondes » ? C’était le premier d’Olivier Norek que je lisais, mais je vais me laisser tenter par ses autres titres, je pense ^^
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