
Titre : Une relation dangereuse
Auteur : Douglas Kennedy
Publication : 2003
Genre : littérature contemporaine
Édition lue : France Loisirs
Nombre de pages : 595
Statut : lu du 11/08/20 au 18/08/20
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Synopsis : En mission au Moyen-Orient, Sally rencontre Tony. Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle. Elle est pétillante, il est charmeur. Elle est célibataire, lui aussi. Ce qui doit arriver arrive : un coup de foudre. Mais Sally ignore encore que le rêve va virer au cauchemar. Et que le pire viendra de celui qu’elle pensait pourtant bien connaître, son mari…
Critique : Il y a 4 ans, j’ai lu pour la première fois un roman de Douglas Kennedy. Il s’agissait de Piège nuptial. Si j’avais été attirée par sa couverture, j’ai finalement été déçue par l’histoire qu’elle cachait. Je dois reconnaître que cela m’a beaucoup refroidie et je n’ai plus jamais ouvert l’un de ses livres… Jusqu’à présent ! C’est suite à l’intervention de Douglas Kennedy dans l’émission La Grande Librairie que mon avis à son sujet a été modifié. Effectivement, j’ai découvert un auteur passionné et passionnant, qui semblait vraiment maîtriser ses sujets sur le bout des doigts. Ainsi, j’ai souhaité lui donner une seconde chance, et c’est avec son roman Une relation dangereuse que j’ai décidé de le faire.
Cette fois-ci, j’ai été happée par l’histoire dès les premiers chapitres. Alors que j’aime habituellement que les romances se mettent en place progressivement, j’ai particulièrement apprécié que Douglas Kennedy ne prenne pas de détour. Comme cela ne constitue pas le thème principal de l’intrigue, j’ai trouvé cela très pertinent qu’il ne s’appesantisse pas dessus. Cela ne fait pas perdre inutilement du temps aux lecteurs, mais c’est également une stratégie efficace pour instaurer du suspense pour les événements à venir. En effet, de nombreux éléments sont passés sous silence, afin d’offrir un dénouement digne d’un roman policier aux multiples rebondissements inattendus. C’est d’ailleurs le côté « enquête » qui m’a le plus plu dans ce roman. Combiné à l’aspect psychologique mis en scène par le personnage de Sally, cela offre une intrigue qui tient en haleine le lecteur du début à la fin.
Ces éléments sont accentués par la palette de protagonistes que nous sommes amenés à rencontrer tout au long des 595 pages. Je me suis notamment attachée à Sally, mais j’ai également beaucoup aimé Maeve, Nigel ou encore Sandy, pour ne citer qu’eux. Il y en a d’autres, en revanche, que j’ai adoré détester, mais je tairais leur nom pour préserver le suspense.
Vous l’aurez compris, j’ai pris plaisir à me plonger dans Une relation dangereuse. Ce roman a su me réconcilier avec l’écriture de Douglas Kennedy et me donner envie de découvrir d’autres de ses histoires. Si vous aimez les personnages complexes, sur fond de psychologie et d’affaire juridique, vous allez vous aussi aimer Une relation dangereuse.
Egalement de Douglas Kennedy : Mirage + La Symphonie du hasard, T.1 + La Symphonie du hasard, T.2 + La Symphonie du hasard, T.3
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