Littérature

Livr’ à Vannes – 10 et 11 juin 2017

Dans cet article, je souhaite partager avec vous mon week-end à Livr’ à Vannes. Ce salon avait lieu les 9, 10 et 11 juin 2017 dans le jardin des remparts et plus de 200 auteurs y étaient attendus. Personnellement, j’y étais le samedi et le dimanche, afin de bien profiter de la présence des auteurs et pouvoir participer à quelques conférences. Deux journées riches en émotions et en rencontres que je vous raconte en détails dès à présent…

Samedi 10 juin :

Milieu de matinée, c’est le départ ! Dans mon sac, on retrouve quelques livres à faire dédicacer et mon mémoire de fin d’études. Ayant étudié L’écrivain de la famille de Grégoire Delacourt, présent au salon, j’ai l’espoir de pouvoir le faire signer par l’auteur. D’ailleurs, mon objectif du jour est de le rencontrer ainsi que Michel Bussi, qui n’est autre que l’un de mes auteurs favoris. J’ai donc une certaine appréhension mais surtout beaucoup d’émotions de pouvoir enfin faire sa rencontre et échanger quelques mots avec lui.

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Vue d’ensemble du salon

Après un peu plus d’une heure de route, les remparts apparaissent et le week-end peut véritablement commencer. Dans les jardins, plusieurs chapiteaux sont montés, pour accueillir les conférences et les stands des auteurs. Un programme dans la main, je prends la direction de la « Grande Librairie », le chapiteau où se trouvent les auteurs pour échanger avec les lecteurs et dédicacer leurs œuvres. Dès l’entrée, j’aperçois Michel Bussi et ne perds pas plus de temps. La file d’attente est plutôt raisonnable, juste de quoi sortir mon exemplaire des Nymphéas Noirs et d’acheter Le temps est assassin. Vient alors mon tour, je suis enfin en face de celui qui sait me faire voyager avec chacun de ses romans. Il est visiblement surpris de voir qu’il y a autant de post-it dans mon livre. Eh oui, ce sont les restes de mes études puisque Nymphéas Noirs faisait partie, au départ, de mon corpus de mémoire. Nous échangeons pendant quelque temps à ce sujet puis il me dédicace les deux romans. La journée ne pouvait pas mieux commencer, il faut que je me remette de mes émotions !

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Souvenir de ma rencontre avec Michel Bussi

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Je fais donc un petit tour, tranquillement mais sûrement, des stands pour découvrir tous les auteurs présents. Je croise le chemin de Jean-Louis Debré, Stone et Christophe Barbier, puis retrouve avec plaisir Sire Cédric, que j’avais eu l’occasion de rencontrer et interviewer le 17 mars 2017. Ayant terminé sa trilogie Eva Svärta la veille, c’est le moment ou jamais d’en discuter avec lui. Après cet échange, je poursuis ma route et échange quelques mots avec Marc Levy, avant d’être prise en photo avec la très sympathique auteure de Dear You, Emily Blaine. Ma petite promenade continue avec Agnès Martin-Lugand, Firmin Le Bourhis, qui a eu la grande gentillesse de m’envoyer un dossier de presse avec un exemplaire de Hangar 21 et un d’Ils sont inattaquables, mais aussi Sophie Tal Men, que j’avais vue dans le courant de la semaine dans l’émission Dans quelle étagère. Comme quoi, ce genre d’événement favorise les belles surprises !

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Retrouvailles avec Sire Cédric
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Rencontre avec Marc Levy
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Emily Blaine, Agnès Martin-Lugand, Firmin Le Bourhis et Sophie Tal Men

Suite à cela, l’heure du déjeuner arrive. Pas de temps à perdre, une conférence sur l’art du suspense a lieu dès 14h et il n’est pas question de la manquer !

Me voilà donc au chapiteau « Café littéraire », dans lequel Franck Thilliez, Bernard Minier, Michel Bussi, Stéphanie Janicot et Fiona Barton évoquent leurs petits secrets d’écriture. La conférence est captivante et les auteurs nous donnent encore plus envie de découvrir leurs univers, lorsque ce n’est pas déjà fait. Quarante-cinq minutes plus tard, la discussion prend fin.

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Franck Thilliez, Bernard Minier et Michel Bussi
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Stéphanie Janicot, Fiona Barton, son interprète et la présentatrice

Mon périple dans la « Grande Librairie » reprend. Je pars à la recherche de Grégoire Delacourt, pour être sûre de ne pas le manquer. Certains auteurs ne sont pas présents tout le week-end, alors il vaut mieux prévenir que guérir et se donner les moyens de voir ceux qu’on souhaitait absolument rencontrer. Je patiente quelques instants, avant que ce ne soit mon tour, mais déjà je réalise la chance que j’ai de pouvoir le rencontrer alors que j’ai travaillé deux ans sur son roman L’écrivain de la famille. Quand je parviens à sa hauteur, je lui explique mon travail en quelques mots. Il dédicace le roman ainsi que mon mémoire, après l’avoir feuilleté, visiblement surpris de faire l’objet d’une étude aussi longue. S’il se dit heureux de faire partie de ce mémoire, je le suis également d’avoir eu l’honneur d’échanger avec lui et je suis fière d’avoir dédié une grosse partie de mes études à son roman. Cette rencontre est mon coup de cœur du salon, sans aucun doute !

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Mon mémoire dans les mains d’un des auteurs étudiés, Grégoire Delacourt. Pfiou, quelle fierté !
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Très bon souvenir en compagnie de Grégoire Delacourt

Il est temps de poursuivre et de découvrir les autres auteurs. Parmi eux, je croise notamment Tahar Ben Jelloun, Jack Koch, Agnès Ledig, Bernard Werber, Michel Neyret, Virginie Grimaldi ou encore Catherine École-Boivin. Je m’arrête au stand de Fiona Barton, auteure britannique qui est à l’origine de La Veuve. Ce livre me faisait de l’œil depuis sa publication, je ne pouvais pas résister à l’appel de son achat, d’autant plus que je n’étais pas sûre d’avoir l’occasion de revoir l’auteure un jour. Me voilà donc avec une nouvelle lecture, très alléchante, parfaite pour terminer cette première journée ! Direction l’hôtel pour récupérer de toutes ces émotions et être prête à affronter la seconde partie de ce week-end.

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Fiona Barton, Bernard Werber, Michel Neyret et Virginie Grimaldi

Dimanche 11 juin :

Après un bon petit-déjeuner, direction le jardin des remparts pour flâner de nouveau dans les allées du salon. Ayant été raisonnable la veille, je compte bien me faire plaisir en achetant d’autres romans. J’en ai repérés quelques-uns dès le samedi et d’autres vont m’être proposés par les auteurs. Et comment résister quand c’est l’auteur lui-même qui en fait la promotion ? Exactement, on ne peut pas ! C’est ainsi qu’après une petite discussion avec Franck Thilliez je repars avec un exemplaire dédicacé de Rêver.

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Rencontre avec Franck Thilliez

Je croise ensuite Jean-Christophe Rufin, le président d’honneur de cette dixième édition, avant de retourner voir Marc Levy et succomber à la tentation. J’achète alors L’horizon à l’envers, juste avant que l’auteur ne quitte le salon. Il était moins une pour avoir mon petit souvenir ! Je refais un petit tour du salon et m’intéresse aux auteurs que je n’avais pas eu l’occasion de voir la veille, à cause de la foule. A se marcher les uns sur les autres, on ne voit pas toujours tout du premier coup. Heureusement, j’avais la chance d’être là les deux jours, ce qui me permettait de prendre mon temps et de revenir sur des stands lorsqu’il y avait moins de monde. Je repasse alors au stand de Grégoire Delacourt, pour que ma sœur puisse le voir. Elle en a tellement entendu parler pendant des mois et des mois, elle avait également envie de mettre un visage sur ce nom.

Vient l’heure de déjeuner et encore une fois, pas de temps à perdre parce qu’à 14h, c’est justement Grégoire Delacourt qui fait une conférence. On s’installe pas trop loin de la scène, afin de pouvoir bien suivre et pouvoir faire quelques photos. C’était sans compter que j’allais être repérée par l’auteur et avoir le droit aux applaudissements du public pour mon travail fourni pour le mémoire que j’ai écrit sur L’écrivain de la famille. Je ne pouvais pas être plus honorée et reconnaissante de la démarche de Grégoire Delacourt, qui a souhaité partager cela avec ses autres lecteurs. Je souhaite encore le remercier pour ces moments inoubliables.

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Conférence de Grégoire Delacourt

Pour terminer l’après-midi, je fais une dernière fois le tour du salon. Je fais dédicacer mon exemplaire de Chagrin d’école par Daniel Pennac, puis échange avec Agnès Ledig, avant de lui acheter Pars avec lui.

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Rencontre avec Agnès Ledig

Le week-end ne prend pas fin tout de suite. Je pars me promener un petit peu dans le centre de Vannes, ne connaissant pas la ville. Puis il est temps de rentrer, des étoiles dans les yeux et la tête pleine de souvenirs.

Comme vous le savez, la littérature est une véritable passion pour moi. Ce week-end a enrichi mon expérience et a donné une nouvelle ampleur à cette passion. Quel plaisir de pouvoir rencontrer les auteurs qu’on a l’habitude de lire ou que l’on voit régulièrement dans les rayons de nos librairies favorites. J’avais beau essayer d’imaginer ce week-end depuis des semaines, la réalité est plus riche encore en émotions, en moments forts et en rencontres.

Un grand merci à tous les auteurs d’avoir pris le temps de discuter avec moi et à ma famille, de me permettre de vivre ce genre d’expérience. Ce ne serait pas pareil si je ne pouvais pas partager ces moments avec vous !

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